Ce samedi 2 novembre, l’Association des Clubs des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN) a lancé la 1ère édition de la semaine de solidarité de la femme musulmane au Centre culturel Oumarou Ganda (CCOG) de Niamey. Cette rencontre qui se déroulera du 2 au 3 novembre, a pour thème : « la contribution de la femme musulmane au développement économique au Niger ». En marge des débats, se tient également une importante exposition sur différentes activités et arts des femmes musulmanes.
Après la fatiha d’ouverture, M.Bachir Moussa, président de l’Association des Clubs des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN) de la région de Niamey a prononcé son allocution de bienvenue aux participants et invités à la cérémonie. Il a remercié toutes les bonnes volontés qui ont facilité la tenue de cette importante rencontre de Niamey.
Le président national de l’Association Nationale pour l’Appel et la Solidarité Islamique (ANASI), Dr Elhamet Maï Ousmane a, au nom des associations islamiques invitées, félicité l’initiative de l’ACJMN qui ‘’place la femme musulmane au centre du bien-être de la Communauté’’.
Quant au président national de l’Association des Clubs des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN), l’Amir Ibrahim Seyni, dans son discours d’ouverture de cette semaine de solidarité de la femme musulmane, il a déclaré que trois objectifs sont assignés à ce rendez-vous du donner et recevoir à savoir : ‘’honorer la femme, rendre justice à la femme et valoriser notre patrimoine culturel’’, a-t-il déclaré. Pour Amir Ibrahim Seyni, ‘’la femme c’est la mère, l’épouse, la sœur et la fille qui est au centre du développement socioéconomique du pays’’. ‘’Qui peut payer la femme pour l’éducation des enfants, pour la stabilité dans nos foyers’’, s’est-il interrogé.
‘’Nous sommes une Communauté dont la religion honore la femme. C’est pourquoi il faut rendre justice à la femme en appréciant à sa juste valeur son apport au développement du pays’’, a précisé Ibrahim Seyni. Il est inconcevable, selon lui, que le pays puisse se développer sans l’apport de la moitié de sa composante que constitue la femme. Pour lui valoriser notre patrimoine culturel doit se traduire par un changement de mentalités car de la même façon qu’on a valorisé le Moringa (kopto) comme une recette culinaire nationale, autant les autres mets et bien d’autres arts dans différents domaines doivent être valorisés. Ce n’est pas autrement que procèdent les chinois ou bien d’autres nationalités dont les produits inondent le monde entier.
Le président de l’Association des Clubs des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN) a demandé à l’assistance de prier pour le repos des âmes de nos vaillants soldats des forces de défense et de sécurité (DFS) qui ont fait le sacrifice suprême en voulant protéger nos vies. Il a également exhorté chacun et tous d’avoir une pensée aux orphelins et aux veuves de nos FDS.
Après la cérémonie d’ouverture, une visite guidée des différents stands de l’exposition des femmes a permis à l’assistance et invités de découvrir les activités des sœurs en islam dans le domaine culinaire, esthétique et bien d’autres variétés de produits locaux fabriqués par les femmes. Les œuvres des filles de l’orphelinat AL YATAAMA (couvertures et articles de beauté) ont particulièrement fasciné les visiteurs.
Elh. M. Souleymane