Du 12 au 13, s’est déroulée la deuxième édition de l’université d’été de l’Organisation de la jeunesse Tarayya (OJT) au siège national du PNDS. Dans l’entretien qui suit, Daoui Ahmet Baringaye, Président de l’OJT brosse le bilan de ce rendez-vous du donner et du recevoir. Il se prononce également sur le processus électoral en cours et le rôle que l’OJT entend jouer pour le succès du candidat du PNDS-Tarayya.
Le Républicain : Vous venez d’organiser la deuxième édition de l’université d’été de l’OJT. Avez-vous atteint l’objectif assigné à cette édition ?
Daoui Ahmet Baringaye : Comme vous le savez, l’université d’été c’est, pour les cadres du parti, une occasion particulière d’échanger sur des grandes questions qui portent sur le devenir du pays et qui intéressent donc le parti. Il s’agit d’une activité de formation des militants qui vise à mieux les outiller à appréhender les défis divers et sérieux sur le devenir de la nation et du monde. Ces échanges doivent se traduire par une espèce de questionnement sur fond de remise en cause nécessaire à la souhaitable amélioration de notre offre politique. L’exercice consistant à procéder à un diagnostic sans complexe ni complaisance des grandes problématiques d’intérêt national. L’édition de cette année, la 2è du genre, a 3 objectifs à savoir:
- Entretenir la communication sur les avancées remarquables enregistrées dans tous les domaines sous le Magistère du Président de la République SEM Issoufou Mahamadou ;
- Mener une réflexion sur les grands défis à relever pour la poursuite et l’amplification du Programme de Renaissance du Niger;
- Entretenir les militantes et militants sur le calendrier électoral en général, et les stratégies d’enrôlement en vue de la tenue des élections à venir.
En ce qui concerne les motivations, il s’agit de :
- mobiliser les militantes et les militants du PNDS-Tarayya et particulièrement les jeunes pour qu’ils soient en ordre de bataille pour les futures échéances électorales.
- Inscrire définitivement l’université d’été dans le registre des traditions chères au parti.
Sur tous ces différents aspects, nos attentes ont été absolument satisfaites.
Le thème central était articulé autour de « la transformation socio-économique du Niger ». Pourquoi un tel choix ?
Daoui Ahmet Baringaye : Dans un peu moins de 2 ans, le Niger organisera des élections générales pour renouveler ses institutions et élire surtout le successeur du Président Issoufou Mahamadou. Pour nous au PNDS, ces échéances sont très décisives dès lors qu’elles nous obligent d’une part à la reddition des comptes sur le bilan des dix ans de gestion du pays et à la nécessaire remise en cause pour améliorer notre offre politique. Relativement au bilan de la gestion du pays, le moins qu’on puisse dire est qu’il plus que formidable. Le programme de la Renaissance du Niger conçu et mis en œuvre par SEM Issoufou a permis au Niger de retrouver sa fierté et sa crédibilité. Le Niger a retrouvé la voie de son développement et de son progrès. Une véritable dynamique a été ainsi lancée et le devoir du PNDS en tant que parti est de créer les conditions de la poursuite et de l’amplification de cette dynamique afin que le Niger passe du stade actuel de sa renaissance au stade de son émergence. Et c’est dans cette perspective qu’au niveau de l’OJT que nous avons considéré que la transformation socio-économique de notre pays doit être la priorité principale du prochain mandat. Bien évidemment, nous sommes conscients que le développement exige quelques préalables notamment la question de la disponibilité de l’énergie en quantité et en qualité, la question de notre administration dans le sens de son adaptation aux défis de notre époque et de façon corrélative la question de notre système éducatif notamment sur les aspects de la formation professionnelle et technique. Aussi, avons-nous eu durant ces 2 jours d’intenses débats à faire le diagnostic sans complaisance aucune de notre politique énergétique pour voir comment l’adapter à notre volonté d’industrialisation du pays ; diagnostic sans complaisance aussi de notre administration publique pour voir comment la rendre plus performante et plus adaptée aux exigences de notre développement socio-économique et enfin diagnostic de notre système de formation de manière à le rendre plus productif dans le sens de former des cadres avec des compétences au diapason des besoins de notre économie. En décidant d’avoir ses réflexions sur ces questions-là, l’OJT entend ainsi apporter sa contribution dans l’élaboration du programme du candidat du parti le camarade Bazoum Mohamed. C’est le lieu de réitérer les sincères remerciements de l’OJT aux panélistes notamment Sediko Douka et Oumariya Mamane pour la qualité de leurs contributions.
Dans votre discours de lancement, vous avez parlé du contexte électoral. Quel rôle justement l’OJT entend jouer en tant qu’organisation des masses du PNDS – TARAYYA?
Daoui Ahmet Baringaye : Comme j’aime le dire à chaque fois que cette question m’est posée, l’OJT jouera un rôle naturel à savoir celui d’une organisation de masse qui se doit de rester mobilisée et qui doit mobiliser les nigériens, notamment les jeunes derrière le PNDS et son candidat le camarade président Mohamed Bazoum. La tenue de la 2è édition de l’université d’été, les diverses initiatives des structures de l’OJT que vous observez par-ci, par-là ces derniers jours et qui vont se poursuivre et s’intensifier rentrent dans la dynamique d’une grande mobilisation générale. Nous nous sommes engagés à l’OJT de conduire avec succès les futures batailles électorales au PNDS et je n’ai aucun doute quant à la capacité de mes camarades à tenir ce pari. Je sais combien mes camarades en sont déterminés. Je sais qu’ils ont bien acté que l’avenir du Niger et donc leur avenir est dans la poursuite de la dynamique lancée par le Président Issoufou. Pour l’OJT et pour la jeunesse nigérienne dans son ensemble, le camarade Bazoum n’est pas seulement le choix de la raison, il est aussi le choix de l’avenir. En attendant, je leur demande d’affûter « leur arme « en se faisant enrôler et en s’assurant que tous nos militants se sont aussi fait enrôler sur le fichier électoral biométrique en cours d’élaboration par la CENI.
Le processus électoral serait –il inclusif, libre et honnête sans la participation de l’Opposition ?
Daoui Ahmet Baringaye : Il le sera absolument car telle est la volonté du Président de la République SEM Issoufou Mahamadou et de son gouvernement. C’est aussi le plus grand souhait du PNDS Tarayya avec à sa tête le camarade président Mohamed Bazoum. Il ne reste qu’à l’opposition de privilégier l’intérêt du Niger plus que tout autre intérêt pour reprendre la place qui est la sienne dans le processus électoral. De ma jeunesse, qu’il me soit permis la faiblesse de croire que, pour le Niger, l’opposition fera dans les tous prochains jours preuve de patriotisme et de dépassement de soi pour aider le peuple nigérien à faire usage de sa souveraineté dans le choix de ses dirigeants. L’opposition doit comprendre qu’en démocratie les élections sont le seul et meilleur moyen d’acquisition de la légitimité populaire. Elle doit surtout comprendre que la meilleure manière de parfaire le processus électoral si justement elle lui trouve des insuffisances sérieuses c’est de l’intégrer.
Vous avez parlé des acquis de la gestion du PNDS-TARAYYA pour le Niger dans votre allocution. Comment selon vous consolider ces acquis ?
Daoui Ahmet Baringaye : Oui j’avais souligné que beaucoup des progrès et dans pratiquement tous les domaines ont été enregistrés sous le magistère du Président de la République actuel SEM Issoufou Mahamadou. J’avais dit et le monde entier le reconnaît le Niger est en train de se transformer radicalement et magistralement. Et pour moi et comme pour tous les nigériens très nombreux qui ne se soucient que du développement de leur pays, il faut absolument que cette dynamique se maintienne et se renforce ; et bien évidemment, pour que cela soit possible de façon certaine, il n’y a qu’une seule et unique alternative : que le PNDS continue à gouverner le Niger et qu’alors le camarade Mohamed Bazoum succède au Président Issoufou Mahamadou dès le 27 décembre 2020.
Propos recueillis par Elh. M. Souleymane