Editorial : Transformer la réalité…

Dans une autre posture politique, dans le sillage de Karl Marx,  le président Issoufou Mahamadou a l’habitude de dire qu’il importe de transformer la réalité au lieu de s’agenouiller face aux défis. Ce qui rappelle la maxime du matérialisme historique à savoir ‘’les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières au lieu de le transformer’’.

Une fois au pouvoir, celui qui fut opposant historique a mis en évidence l’idée qu’il est l’homme des grands défis. Et au pouvoir, il se comporte comme un ingénieur sur ce grand chantier qu’est le Niger. C’est pourquoi depuis l’avènement de son régime, il se passe au Niger, le travail d’hercule à l’image de ce qui se passe ailleurs par les bâtisseurs des Nations.

Le Niger a changé par des faits et gestes concrets du président Issoufou. Le pays est transformé dans la capitale politique comme dans les autres régions. Malgré le défi sécuritaire et le contexte économique général difficile, le gouvernement du Niger a fait des investissements en infrastructures  à caractère socio-économique.

A l’épreuve des faits, ceux qui vivent à Niamey comme ses visiteurs se rendent compte que la capitale nigérienne a radicalement changé de visage. Et ce, grâce à la vision politique du président Issoufou qui voudrait que les nigériens suivent le rythme du monde pour partager les bonnes expériences des autres nations et par ricochet tirer le Niger vers le haut.

Qui plus que le promoteur en chef de la Renaissance culturelle au Niger de donner l’exemple : « Nous avons une ambition au niveau du Gouvernement, c’est celle de réaliser ce que nous appelons trois modernisations: la modernisation sociale, la modernisation politique, et la modernisation économique. L’objectif de la Renaissance Culturelle est de servir ces trois modernisations. Il s’agit pour nous d’identifier quelles sont les valeurs qui peuvent aider à la réalisation de ces trois modernisations; il s’agit aussi d’identifier quelles sont les contre-valeurs qui constituent des obstacles à la réalisation de ces trois modernisations. Je peux vous prendre des exemples: par exemple, nous considérons que la solidarité est une valeur, alors que l’égoïsme est une contre-valeur; l’unité nationale est une valeur, alors que l’ethnocentrisme, le régionalisme, le communautarisme, sont des  contre-valeurs. Nous considérons que l’intégrité est une valeur, alors que la vénalité est une contre-valeur », a martelé le président Issoufou en 2017 à l’occasion de du bilan de mise en œuvre de son programme.

Et les Nigériens le voient tous les matins du monde : la Renaissance prônée par le présent n’est pas un vain mot. Elle se veut un comportement, la culture du travail bien fait, la culture d’excellence,  la promotion des valeurs positives pour tirer le Niger vers le haut. «… la Renaissance Culturelle, ce n’est pas le folklore, la Renaissance Culturelle, c’est puiser dans les valeurs internes comme externes qui peuvent servir les trois modernisations, identifier les contre-valeurs qui peuvent freiner cette modernisation. C’est pour cela d’ailleurs que nous avons besoin d’un certain nombre d’acteurs qui peuvent permettre de diffuser les valeurs qui concernent notre société, ou de lutter contre les contre-valeurs. Et ces vecteurs sont la famille,  il faut passer par la famille ; il faut passer par l’école, l’éducation ; il faut passer par les lieux de culte, les mosquées, les églises, etc., pour sensibiliser les Nigériens. Il faut également passer par les médias, il faut passer par le chant, le théâtre, le cinéma, etc. »

Par sa sagesse, son sens de sacrifice pour la Nation et son leadership, le président Issoufou montre la voie à suivre à tout un peuple. Il se comporte comme ces arbres fruitiers qui répondent généreusement au jet de pierres par des fruits mûrs. Aux insultes de ses pourfendeurs, le chef de l’Etat répond par des réalisations à portée socioéconomique au profit de tous. Il faut vraiment de tout pour faire un monde !

EMS