Le gouvernement est délivré dans le bras de fer qui l’oppose au Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS) à propos de la nomination des recteurs et vice-recteurs des Universités publiques du Niger.
L’Assemblée nationale vient ainsi de mettre fin à cette guéguerre qui, des mois durant, a pris en otage tous les étudiants inscrits dans les universités publiques du Niger. Une lutte absurde engagée par le syndicat des enseignants chercheurs, juste pour assouvir leurs intérêts égoïstes.
C’est par un vote favorable de 135 voix pour, 28 contre et 2 abstentions que le parlement nigérien a adopté ce jour, 18 avril 2019, le Projet de loi modifiant l’ordonnance n° 2010-77 du 09 décembre 2010, portant régime général des Etablissements publics à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT), soumis à son examen par le gouvernement.
Par l’adoption de cette loi, désormais, tous les recteurs et vice-recteurs des Universités publiques seront nommés en conseils des ministres. Un vœu ardent pour le gouvernement qui cherche à mettre de l’ordre dans la gestion de ces établissements. Le SNECS, brutalement terrassé dans cette lutte, par l’adoption de cette loi, n’a plus aucun autre choix que de se ranger et reprendre le chemin des facultés.
Oumar Issoufa