Madame Takoubakoye Aminata Boureima, est une jeune femme nigérienne battante et ambitieuse. Elle est un modèle pour la gente féminine. Après ses études secondaires au Collège/Lycée Mariama, où elle obtint son baccalauréat série C, avec mention bien, elle continua son cursus scolaire à l’extérieur du pays, vers le Maroc. Elle fut admise en classes préparatoires des Grandes Ecoles, le Lycée Iboun Timia Marrakech où elle obtint après deux années de mathématiques supérieures et spéciales, l’admission à l’Institut National de Statistiques et d’Economie Appliquée de Rabat. Avec son diplôme d’Ingénieur statisticienne-économiste, elle rentra au Niger en 2003 pour servir son pays.
Dès son retour au bercail, elle occupa d’importants postes de responsabilités, tels que : expert national au bureau central du recensement mise à la disposition par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Responsable du système d’information et de suivi-évaluation du Secrétariat Permanent de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté, Coordonnatrice de l’Observatoire National de la Pauvreté et du Développement Humain.
Madame Takoubakoye, fut appelée par le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie pour diriger le Ministère de la Communication, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Culture en mars 2010. Elle fut la première femme nigérienne à avoir occupé un poste ministériel à 30ans et la deuxième à gérer le portefeuille de la communication et de la culture.
Juste après la transition, elle a été recrutée comme Chef-expert du Millenium Challenge Account. Elle a également occupé le poste de Secrétaire Permanente chargée de coordonner le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2012-2015) du Gouvernement.
Toujours dans l’optique de s’améliorer, Madame Takoubakoye, a été admise à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) de France et l’Université de Strasbourg pour suivre une formation en Administration et Finances Publiques à l’issue de laquelle, elle obtint le Diplôme de l’ENA et un Master spécialisé..
A ce jour, elle occupe le poste d’Administratrice à l’Institut National de la Statistique et dirige le Centre d’Investigation pour le Développement Durable (CIDD).
Un parcours unique!
MAGAZINE KASSAY : Vous êtes aujourd’hui un exemple de réussite pour les femmes, quelles étaient les conditions dans lesquelles vous avez étudié ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Au Niger, j’ai fréquenté plusieurs écoles publiques au primaire et au collège avant de rejoindre le collège Mariama. Globalement, j’ai étudié dans des conditions satisfaisantes avec des enseignantes et des enseignants très motivés en particulier au Collège Mariama où nous avions accès à un enseignement de qualité et à toutes les infrastructures aussi bien les laboratoires scientifiques, une bibliothèque riche, et même un foyer pour les activités culturelles. Par contre un peu à l’extérieur les conditions étaient relativement difficiles, puisque c’étaient des années difficiles pour les finances publiques du Niger. Nous avons subi quelques difficultés financières, puisque la bourse marocaine était juste une ressource d’entretien mais j’ai pu m’organiser avec l’appui de ma famille pour subvenir aux besoins prioritaires. Le plus important pendant ces périodes c’est véritablement l’objectif que je m’étais fixé Aujourd’hui, je me rappelle vaguement des problèmes que j’ai vécus pendant mes études, parce que mon objectif était de faire cinq (5) ans et de réussir au bout de ces cinq ans (5) avec un bon diplôme. Je dois dire que j’ai eu beaucoup de chance, car les familles marocaines ont fait preuve d’une grande hospitalité. J’ai eu des conditions acceptables d’études. Au niveau académique, j’ai eu des bonnes écoles et des bons enseignants. Toutefois, les conditions étaient très difficiles pour d’autres compatriotes.
MAGAZINE KASSAY: Madame, pourquoi avoir choisi ce domaine pourtant jusque lors réservé aux hommes dans notre pays ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Je pense qu’il ne faut pas au niveau intellectuel, classer des domaines pour dire que ceci est réservé aux hommes, cela aux femmes. Au niveau intellectuel, les capacités sont les mêmes qu’on soit homme ou femme. A partir de ce que vous avez comme résultat scolaire, vous pouvez vous orienter dans un domaine de votre choix. J’avais fait la 2nd unique au Collège Mariama, comme vous l’avez si bien noté et à l’issue de la fin des examens de l’année ; j’ai été proposée pour faire la première C (1erec) et j’en étais fière parce que j’avais les résultats qu’il fallait. Les filières scientifiques étaient de manière naturelle les orientations pour les élèves qui étaient les mieux classés. J’avais la particularité d’être polyvalente, mais je pense qu’il y’avait plus d’opportunités, d’ouverture avec les séries scientifiques. Au niveau du Maroc, après le concours des grandes Ecoles en classes préparatoires, j’ai trouvé que la statistique offrait plus d’opportunités surtout dans un pays comme le Niger. Je me suis orientée vers la statistique puisque quand vous faites la statistique, vous avez des ouvertures aussi bien dans l’administration publique, le secteur privé, les banques, les organisations internationales etc. Je ne l’ai pas regretté. A mon retour, j’étais la première femme ingénieur statisticienne, économiste, mais je n’ai pas eu de difficultés à m’intégrer au niveau de l’institut de statistique. J’ai reçu plusieurs réponses positives d’emplois au bout de trois mois de recherche. J’ai été acceptée de manière naturelle. Au travail, on oublie que vous êtes un homme ou une femme, l’essentiel est de délivrer des résultats. Pour résumer, il faut éviter des préjugés d’orientation dans les filières pour les hommes ou pour les femmes ; chacun doit travailler selon ses ambitions, ses capacités et s’orienter vers le domaine qui lui convient le plus. Il faut juste choisir la filière qui attire votre curiosité et vous offre toutes les possibilités d’épanouissement aussi bien professionnel que familial.
MAGAZINE KASSAY: Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : La statistique n’était pas mon premier choix, j’aimais bien les probabilités et j’étais intéressée par l’Actuariat ou les Télécommunications mais sur place j’avais compris que la statistique et l’économie combinée offrent plus d’opportunités. J’avais aussi un peu plus de prédispositions, je pense pour les analyses économiques qui me permettaient de mieux comprendre les enjeux économiques et sociaux de mon pays et du monde. Je me sentais plus utile au Niger que par rapport à d’autres filières. Par ailleurs, il y’avait très peu de statisticiens au moment où j’avais fait l’ingéniorat.
MAGAZINE KASSAY : En son temps, vous avez dû faire face à d’énormes défis en tant que femme, comment avez-vous réussi à vous imposer ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Les défis que j’ai affrontés au démarrage n’étaient pas liés au sexe mais à l’âge. Je me suis retrouvée très tôt à des niveaux de responsabilité. Au niveau de l’Institut National de la Statistique, j’étais rentrée jeune ingénieure, je me suis retrouvée dans une équipe avec des collègues nettement plus âgés, mais qui n’avaient pas le même niveau d’étude. Dans une société où le respect est d’abord fonction de l’âge pour faire face à ce genre de défis, la seule règle est d’être compétent, de travailler très dur et de donner des bons résultats. Il faut ’être rigoureux dans son travail mais aussi avoir beaucoup d’humilité pour pouvoir collaborer et aussi s’intégrer dans le milieu. On doit également avoir une grande ouverture d’esprit en comprenant qu’on s’enrichit toujours avec les autres notamment les plus expérimentés. Il ne faut pas avoir le complexe des jeunes technocrates qui ne demandent pas. On peut disposer de connaissances techniques mais on apprend toujours avec les autres. Le secrétaire ou planton de l’équipe peut vous apprendre des choses que vous n’avez pas apprises sur les bancs. J’’ai été relativement bien accueillie au cours de mon parcours, statistique, au niveau de la stratégie de réduction de la pauvreté, bien que je sois femme. Parfois à l’entrée, il y’a quelques difficultés avant d’avoir le poste, mais après c’est le respect égal tant que vous pouvez délivrer des bons résultats. Le respect se transforme souvent en admiration ou en amitié.
MAGAZINE KASSAY: Vous avez été appelée par le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie pour assurer le portefeuille de la communication, des technologies et de la culture, comment avez-vous vécu cette expérience ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : C’est un grand honneur d’être appelée pour servir au sein du gouvernement de son pays, on donne son capital d’expérience. C’est aussi une grande leçon de vie. J’ai appris énormément sur la situation du pays, les difficultés du pays, la manière de trouver des solutions sur la gouvernance de manière générale. C’est aussi une expérience très émouvante au niveau humain et très riche au niveau administratif. J’ai pu faire un certain nombre de réalisations avec l’appui de mes collègues du Gouvernement et mon équipe. J’en suis très fière.
MAGAZINE KASSAY : Pourquoi avoir choisi de servir le secteur public “ l’Etat” plutôt que le secteur privé ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Le service public est une vocation que j’ai acquise depuis ma tendre enfance en tant que fille de fonctionnaires. Mon retour, au Niger, a coïncidé avec le démarrage d’un vaste chantier de réformes dans le secteur de la Statistique avec des besoins importants en ressources humaines. J’ai eu beaucoup de fierté d’être au service de mon pays.. C’est vraiment un privilège de pouvoir mettre ses compétences à la disposition de son pays, pour pouvoir proposer des programmes, des politiques, des projets pour solutionner un certain nombre de problèmes de développement.
MAGAZINE KASSAY: Quel bilan pouvez-vous tirer de vos expériences?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Durant la quinzaine d’années que je viens de passer au Niger, j’ai pu apporter ma pierre à l’édifice pour améliorer les conditions de vie des nigériens dans diverses positions. Au niveau de la stratégie de réduction de la pauvreté, j’ai pu aider à mobiliser des ressources pour faire des projets, pour régler un certain nombre de problèmes au Niger, Au niveau de la statistique aussi, j’ai pu aider à faire la réforme de la statistique, à mettre les données à la disposition du Gouvernement et des partenaires pour faire des politiques, régler des problèmes dans divers secteurs. En tant que membre du Gouvernement de transition, j’ai élaboré d’un certain nombre de politiques, et de textes notamment le texte sur la liberté de la presse, c’était pendant la transition que nous avons pu l’élaborer, je pense qu’on en profite tous actuellement. Il y’a dans le domaine de la culture aussi des textes et des infrastructures que nous avons pu mettre en place. Je suis particulièrement satisfaite de l’inscription de la ville d’Agadez au Patrimoine de l’UNESCO. Dans les domaines de technologies et de l’information nous avons aidé à faire la politique et de l’information ainsi que la réforme de l’organe de régulation. Je note également le remboursement intégral des usagers de la Caisse d’Epargne qui a permis d’assainir NIGERPOSTE. Mon bilan est globalement positif.
Après au Millenium Challenge Account, j’ai joué un rôle actif pour l’éligibilité du Niger au programme de Millenium Challenge Coopération. Le programme a démarré avec environ 400 millions de dollars. On devrait s’attendre très prochainement à avoir des grands projets pour le Niger qui va intervenir dans diverse domaines l’élevage, l’irrigation…. Avec le plan de développement économique, là c’est la plus grande opportunité offerte pour servir, parce que j’ai servi presque sur tous les secteurs de développement du Niger. Le Gouvernement m’a fait confiance pour coordonner son programme. C’est une fierté pour moi-même, pour les jeunes, pour la femme. Et nous avons pu avoir des résultats probants.
Je peux dire que je suis fière d’avoir contribué au développement du Niger, mais je ne suis pas satisfaite, parce qu’il reste encore beaucoup de choses à faire.
MAGAZINE KASSAY : Vous avez coordonné le programme de développement du gouvernement, quels sont les résultats que vous avez déjà et lesquels envisagez-vous ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Le plan de développement économique et social est achevé. Il y’a d’important résultats, en témoignent les différentes revues partenaires aussi bien dans le secteur de la sécurité, dans la gouvernance, la sécurité alimentaire avec l’initiative 3N, au niveau des infrastructures y’a énormément de projets qui ont été mise en œuvres, beaucoup de reformes économique qui ont été réalisées. Dans les secteurs sociaux beaucoup de réalisations sont enregistrées et les indicateurs se sont sensiblement améliorés. Il y’a beaucoup de chose à dire, l’évaluation a permis de tirer des leçons, de mesurer les vrais succès ainsi que les difficultés. Un des défis majeur est celui de la croissance démographique de la population et de la jeunesse qui a besoin de formation, d’emploi ; de loisirs et d’accès à des services de qualité notamment ceux de la santé Il se pose également le défi de la transformation profonde de l’économie nigérienne qui doit passer d’une économie basée sur l’agriculture de subsistance à une économie orientée vers la production industrielle et l’offre de services de haut niveau notamment dans le domaine du numérique.
MAGAZINE KASSAY : Vous avez réussi à faire adopter trois politiques et programmes dans les domaines de la communication, des technologies, de l’information et de la culture, faire élire un ingénieur au poste de Secrétaire Général de l’Union Africain des télécommunications et biens d’autres, comment êtes-vous parvenu?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : D’abord il y’a l’engagement personnel et un travail d’équipe important. Quand vous arrivez dans un secteur la première chose à faire, c’est de savoir où vous allez et comment vous allez y parvenir. Tant que vous n’avez pas de politique dans un secteur, vous faites un pilotage à vue. C’est d’abord la nécessité de mettre ces politiques qui nous a imposé de les préparer et de les faire adopter. La feuille de route de la transition nous a clarifié les différents objectifs sectoriels et c’est dans le cadre de cette feuille de route que nous avons pu faire les différentes politiques. Par rapport à l’élection d’un Nigérien au poste de Secrétaire Général à l’Union Africaine des Télécommunications, ce fut un vrai combat. J’ai pris la décision de la candidature lors de la réunion mondiale des communications, des technologies, de l’information à Hyderabad en 2010, et j’ai reçu l’accord du Gouvernement. Immédiatement après, nous avons commencé à faire campagne pour pouvoir sensibiliser les ministres africains/ Nous avons réussi à obtenir un grand soutien des différents pays de l’Afrique, centrale, de l’Afrique Occidentale ainsi que de l’Afrique de l’Est. C’est vraiment une grande diplomatie que nous avons pu mettre en place, et. Après plusieurs tours nous avons remporté les élections sur plusieurs autres concurrents qui n’étaient pas faibles, bien au contraire il y’avait des grandes candidatures. La candidature du Nigérien a pu convaincre parce que d’une part nous avions une candidature crédible et d’autre part nous avions montré la forte volonté politique du Niger par notre présence. La petite anecdote, c’est qu’au moment de l’élection,, je venais d’avoir ma fille qui avait juste un “mois” et j’ai voyage avec le nouveau-né jusqu’au Congo pour pouvoir soutenir la candidature. Cela avait beaucoup touché les autres Ministres en particulier les femmes. Ils ont vu que le Niger était vraiment. J’avais une petite équipe technique très dynamique qui a fait un excellent travail.
MAGAZINE KASSAY: Comment arrivez- vous à allier la vie professionnelle et la vie conjugale ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Ceci est un défi quotidien pour la femme, c’est le volet familial. Le secret c’est vraiment la confiance mutuelle au niveau du couple et l’engagement mutuel au niveau du choix. Mon époux me soutient énormément, il m’encourage et il me comprend aussi. C’est vraiment la compréhension qui facilite cette coordination entre les activités professionnelles et les devoirs capitaux de la famille. Au-delà du couple, mes sœurs et ma mère n’aident pour diverses questions. Cela exige des sacrifices notamment celui de, travailler au-delà de certaines heures. Ce n’est pas facile, mais c’est un devoir quand on est au service de l’intérêt général, on ne pense pas à soi-même, à son petit bien être. Il faut seulement s’invertir au quotidien, puis que c’est un privilège d’être au service de la nation. Ce n’est pas facile tous les jours mais je bénéficie d’un soutien important de ma famille
MAGAZINE KASSAY : Vous avez occupé très jeune des hautes fonctions, quel est votre secret ?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Dieu !!! C’est seulement Dieu mon secret. Tout ce qu’on a dans ces genres de situation je pense que c’est le destin. Bien sûr, il faut bien travailler, donner le meilleur de soi-même au niveau des études, pendant le travail, avoir aussi des bons rapports avec les collègues. Qu’on pense à vous à un moment donné c’est parfois le destin certains l’appellent la chance ou la bonne étoile. Maintenant après aussi si vous êtes retenus, il faut toujours avoir l’humilité et faire de son mieux pendant la mission pour ne jamais trahir la confiance placée. C’est Dieu qui à un moment donné décide que vous devez réaliser une mission ; ce n’est pas une sinécure, donc vous êtes mise à l’épreuve et vous essayez de réaliser cette mission du mieux que vous pouvez. Il n’y a pas de secret quelconque. Ce n’est pas un concours surtout pour des positions politiques. Pour ma, position au secrétariat permanent du PDES, j’ai été sélectionnée sur la base d’un certain nombre de critères de compétences et d’aptitudes, j’ai fait des entretiens. Pour les positions politiques, quand le moment vient, on fait appel à vous, si ce n’est pas le cas vous avez beau remuer la terre et le ciel, tous les Hommes de la terre peuvent se réunir pour vouloir vous le donner, vous ne l’aurez pas.
MAGAZINE KASSAY: Quels conseils à l’endroit de la jeune fille?
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Je leur dis sans hésiter « Choisissez Tout », titre de l’autobiographie de Nathalie LOISEAU ancienne Directrice Générale de l’Ecole Nationale d’Administration de France et actuellement ministre chargée des affaires européennes. Une jeune fille doit se donner un objectif clair de vie. Elle peut avoir une réussite aussi bien professionnelle que familiale. Toutefois, elle doit savoir qu’il y’a beaucoup de sacrifices à consentir, car on n’obtient jamais rien sans sacrifice. Et parfois le plus court chemin n’est pas le meilleur chemin. Vous pouvez être pressées pour avoir un petit gain, mais des regrets vont s’en suivre. La patience, la persévérance, et l’investissement conduisent toujours vers la réussite. Il ne faut pas aussi avoir des préjugés qui construisent un plafond de verre, les capacités intellectuelles sont les mêmes, tout dépend de la manière dont chacun utilise ses capacités intellectuelles. Il faut enfin avoir confiance en soi pour mettre en valeur ses capacités.
MAGAZINE KASSAY : Votre mot de fin
Madame Takoubakoye Aminata Boureima : Je vous encourage beaucoup pour cet exercice dans lequel vous vous êtes livrées, c’est certainement porteur de beaucoup de résultats. Je vous souhaite le meilleur. J’espère que dans dix (10) ans ou quinze (15) ans vous serez dans des positions meilleures que celles que j’ai occupées. La réussite sera au bout du chemin, tant que vous travaillez avec abnégation.
Maïmouna B. Salou, MAGAZINE KASSAY