L’opinion publique nationale et internationale est témoin que notre processus démocratique est sur la bonne voie. Elle observe aussi que dans une optique d’un combat d’arrière garde un groupuscule veut l’enterrer et tirer le Niger vers le bas.
Il s’agit d’un minable regroupement de démagogues qui prêchent le sectarisme, le nihilisme et le passéisme. Ils n’ont rien de sérieux et de positif à proposer au peuple nigérien. Ils sont complexés et ils s’en prennent constamment au Président de la République à cause de ses multiples réalisations importantes pour le développement économique et sociale de notre pays. Ces réalisations sont appréciées et louées au Niger et au delà de nos frontières. Ils sont hargneux parce qu’il est respecté partout en tant que démocrate et patriote qui sert sa patrie avec dévouement.
Tout recemment, ils ont tenté de déstabiliser le pays en utilisant tous les prétextes comme la Loi de Finances 2018 et la question de la souveraineté nationale dont ils appréhendent mal les contours. Ils se sont mis derrière la prétendue société civile pour mentir et intoxiquer l’opinion. Ils ont tenté jusqu’au bout, mais les nigériens leur ont opposé un refus historique et leur ont affiché une indifférence totale.
Alors qu’ils n’ont pas encore fini de digérer leur fiasco et de régler leurs dissensions, leurs contradictions et leurs suspicions à l’interne, les voilà qui reviennent avec une nouvelle stratégie et un autre pretexte. Cette fois ci, ce sont les reliquats de certains partis politiques regroupés au sein des micro-fronts qui prennent le devant. Leur agitation a comme seul mobile la révision de l’article 8 du code électoral.
Cet article a survécu à toutes les révisions qu’ont connues nos différents codes électoraux. Il est resté inchangé de 1992 à aujourd’hui. Sa justesse et sa pertinence sont inattaquables et irréfutables. Sa révision est donc inopportune et nos concitoyens dans leur écrasante majorité en sont conscients.
Si tant est que ces conspirateurs sont soucieux de la consolidation et la pérennisation des acquis démocratiques, ils doivent aussi respecter les lois et règlements de la République. Ils doivent clairement se dire que chacun parmi eux doit savoir assumer la responsabilité de ses actes. Ils doivent avoir toujours à l’esprit que « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude » et que « la loi est dure, mais c’est la loi ».
Malheureusement, Ils ne luttent pas pour le triomphe des valeurs civiques et patriotiques. Ce n’est pas la peine de vouloir embraser tout un pays pour satisfaire des ambitions démesurément pouvoiristes. Le respect qu’ils doivent au peuple nigérien leur commande de dépersonnaliser les débats. Ils doivent s’affranchir et accepter que la patrie passe avant le parti et la personne.
La République et la démocratie ne doivent pas s’accommoder du sectarisme, du nihilisme et du narcissisme de certains imposteurs. Ils sont encore sortis le dimanche 11 novembre 2018 pour intoxiquer et manipuler comme à l’accoutumée. C’est le même cartel, les mêmes subversifs qui prétendent un jour diriger ce pays. Pour une fois, ils ont intérêt à consacrer leur temps à la rédaction de leurs programmes politiques pour les soumettre le moment venu à la sanction du peuple souverain. C’est mieux que perdre leur temps à faire du tapage et de la bravade.
Quand certains citoyens agissent mal, on peut prétendre que se taire et les regarder faire est aussi un droit, mais face à certaines exagérations, parler devient nécessairement un devoir. Nous avons donc le devoir de dire sans ambages au groupuscule d’agitateurs et leurs dindons de la farce qu’ils ont tort et qu’ils doivent se ressaisir et s’assagir.
Abdourahamane Zakaria