Le coordonnateur national du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC), Dr Aoula Yahaya, a tenu, hier soir à l’hôtel Homeland, une importante rencontre d’échange à laquelle ont pris part plusieurs acteurs étatique et non étatique de l’écosystème. L’objectif, selon le coordonnateur national, est de présenter le projet, les opportunités qu’il offre à la jeunesse ainsi que de susciter l’adhésion de tous les acteurs en vue d’interagir ensemble.
En effet, le PRODEC est un projet de lutte contre le chômage des jeunes, financé par la banque mondial à 30.000.000 de dollars initial et un financement additionnel de 50.000.000 dollars, ce qui permettra d’accompagner environ 32.000 jeunes d’ici 2022. Le PRODEC a pour mission d’améliorer l’efficacité de la formation technique et professionnelle formelle, les programmes de développement des compétences à court terme et l’apprentissage dans les secteurs prioritaires.
Cette présentation faite par le coordonnateur national, Dr Aoula Yahaya a porté sur les opportunités qu’offre le PRODEC à travers ses agences d’exécution à savoir : le Fond d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), l’Agence Nationale de la Promotion de l’Emploi (ANPE), et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger ( CCIN).
Selon, Dr Aoula Yahaya, l’ANPE met en stage des jeunes diplômés durant 12 mois. Elle assure également le suivi des stagiaires placés afin de leur permettre d’accueillir une expérience des salariés ; le FAFPA met en apprentissage des jeunes de 15 à 25 ans déscolarisés ou non des milieux urbain ou rural pour qu’ils puissent acquérir une compétence à court terme dont 3 mois pour l’apprentissage agricole et 1 à 2 ans pour l’apprentissage duel ; la CCIN s’occupe de la formation des jeunes en comment créer et gérer une entreprise. Ce qui permet aux bénéficiaires de sortir en fin de formation avec une idée de plan d’affaire ; et enfin la 4ème opportunité, consacrée à l’amélioration de la formation formelle, consiste à la formation des jeunes dans les 10 établissements de la formation professionnelle dont le mode de gestion va être modifié et que au moins 90% seront sûr d’être pris à la fin de la formation.
Azahi Souleymane