« Nous devons tout au enseignants, nous devons tout à leur altruisme, à leur leur don de soi pour nous sortir des ténèbres, pour nous inculquer les valeurs humanistes le savoir et le savoir faire », déclare la Première Dame Dr Malika Issoufou « Jack, je voudrais te dire merci, par ce que tu as contribué à faire de moi ce que je suis devenu aujourd’hui.
Merci, je te dois beaucoup ; il s’agit d’d’une créance que tu as sur moi que je ne pourrai jamais rembourser. Je ne peux que témoigner de ma gratitude et de ma reconnaissance », ainsi s’exprimait le Président de la République, Issoufou Mahamadou en décorant son enseignant lors d’une cérémonie solennelle organisée au Palais de la Présidence. Cette cérémonie est le couronnement de la Journée Mondiale de l’Enseignant.
En effet, notre pays, a célébré la 24ème Edition de la Journée Mondiale de l’Enseignant, le vendredi 5 septembre 2018 à l’instar des autres pays du monde. En cette occasion, la Fondation Tattali Iyalli de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou, les ministères en charge de l’éduction et la formation et la communauté éducative nigérienne ont organisé, le vendredi 5 octobre, une grande fête au Palais de congrès de Niamey.
Au cours de cette manifestation grandiose, des prix composés, des témoignages de satisfactions, des parcelles, des motos, des ordinateurs des kits de la Fondation Tattali Iyali, etc., ont été décernés à enseignants émérites. Cette année, la journée internationale de l’enseignant est placée, sous le thème : la revalorisation de la fonction enseignante : des enseignants qualifiés, engagés et motivés pour une éducation de qualité dans notre pays.
Dans le discours qu’elle a prononcé en cette occasion, la Présidente de la Fondation Tattali Iyalli, Marraine de cette édition, la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou a indiqué que « cette commémoration est le symbole de notre volonté commune de reconnaitre les mérites et la noblesse de la fonction enseignante, de la célébrer et surtout de la magnifier. En témoigne votre forte mobilisation, votre mobilisation exceptionnelle, à cette importante cérémonie, qui est à mes yeux les signes de l’expression de votre soutien aux enseignantes et aux enseignants de notre pays qui se dépensent sans compter pour construire des citoyens de demain ».
Pour la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou « que serait la société sans enseignants ? Elle ne sera rien. Elle n’a aucune chance d’évoluer. Sans enseignants, nul doute que l’ignorance allait se répandre, et la société ne pourrait pas dépasser le stade de l’état de nature. »
Elle a ajouté que, « nous devons tout au enseignants, nous devons tout à leur altruisme, à leur leur don de soi pour nous sortir des ténèbres, pour nous inculquer les valeurs humanistes le savoir et le savoir faire ».
Pour avoir des enseignants qualifiés, engagés et motivés pour une éducation de qualité dans notre pays, la Première Dame, Dr Malika Issoufou a reconnu que « la qualité de l’enseignement est un défi majeur pour nos pays qui sont confrontés au boom démographique. Malgré la construction des infrastructures, la mise à disposition des matériels et autres équipements scolaires, la formation initiale et continue, et le recrutement massif d’enseignants, force est malheureusement de constater que des efforts particulièrement importants sont encore à faire.
Malgré tout la Présidente de la Fondation Tattali Iyalli « garde espoir au regard de la forte volonté politique exprimée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence ISSOUFOU MAHAMADOU, et le Gouvernement avec un budget de l’éducation en hausse d’année en année malgré les différents chocs auxquels notre pays est confronté parmi lesquels le choc économique et le choc sécuritaire.
Malgré tout, je constate, pour m’en féliciter, que les enseignantes et les enseignants sont debout et totalement engagés à la cause des enfants dont ils ont la charge, à la cause de notre cher pays ».
L’enseignement est un métier prestigieux, une profession noble
La Première Dame a profité de cette occasion, pour rendre un hommage mérité aux enseignants qui ont marqué l’histoire de ce métier noble dans notre pays. « En cette journée solennelle, affirme-t-elle, j’ai une pensée forte pour toutes ces Enseignantes et tous ces Enseignants chevronnés et totalement dévoués à leur métier qui se sont donné corps et âme, au fil des années, pour façonner les cadres qui dirigent ce pays aujourd’hui. L’héritage qu’ils ont laissé est sans commune mesure. Ils ont été en cela les pionniers, les bâtisseurs et les architectes des bases politiques et socioéconomiques sur lesquelles repose aujourd’hui notre pays.
Aux premières heures de l’indépendance de notre pays, les Enseignantes et les Enseignants étaient tout à la fois parents, agents de santé, agents d’agriculture et d’élevage, juges, etc…, des tâches qu’ils accomplissaient avec amour et dévouement. Ils méritent en cela tout notre respect et toute notre considération.
Ils se sacrifiaient pour donner le meilleur d’eux-mêmes, avec la légendaire conscience professionnelle dont eux seuls avaient le secret. C’étaient des femmes et des hommes de conviction et de vocation, imbus de leurs responsabilités vis-à-vis des élèves, de leurs parents et de l’Etat.
Ils ont démontré que l’enseignement est un métier prestigieux, une profession noble traduite par un éminent pédagogue et psychologue bien connu, le nommé MACAIRE, dans le Manuel de Pédagogie appliquée intitulé «Notre beau métier», en parlant de l’enseignement ».
Comme vous pouvez le constater, le thème de cette année est une invitation à une réflexion stratégique pour donner à l’éducation la place de choix qui lui revient conformément aux engagements du programme de renaissance « il est unanimement reconnu par tous que la qualité de notre enseignement, tant général que professionnel et technique, à tous les niveaux, primaire secondaire et supérieur requiert que tous les acteurs concernés s’y penchent. En un mot, il faut agir dans une synergie citoyenne sur les moyens qui tirent notre système éducatif vers le bas, invite Dr. Lalla Malika.
Le défi de la qualité de l’éducation est un défi partagé. C’est pourquoi, la Première Dame a souligné qu’ « il nous faut travailler sur les causes structurelles de la baisse du niveau scolaire, redonner à l’école toutes ses lettres de noblesses, ses lustres d’en temps. L’école qui est un lieu de socialisation de l’enfant, un lieu de partage du savoir du savoir faire et du savoir être. Nous en avons le potentiel, nous en avons les moyens, nous en avons la volonté.
Cette fête est intervenue, au moment où enseignants et élèves ont repris le chemin de l’école. Cette belle commémoration témoigne si besoin en ait de l’engagement de la Première Dame, Dr Malika Issoufou d’œuvrer aux côtés du Président de la République, Issoufou Mahamadou et du Gouvernement afin de fortifier l’école nigérienne pour une dynamique nouvelle en lui donnant toutes ses lettres de noblesse.
Pour sa part, le ministre de l’enseignement secondaire, a rappelé que c’est en 1994 que l’UNESCO a proclamé cette journée pour commémorer l’adoption par elle-même et l’Organisation Internationale du Travail (OIT) de la Recommandation relative à la condition du personnel enseignant dont la signature est intervenue le 5 octobre 1966. « Cette journée est donc célébrée pour rendre hommage aux enseignantes et enseignants du monde entier, en reconnaissance de leurs contributions à l’éducation de la jeunesse en particulier et à l’épanouissement de la société en général ».
Il a vivement salué et encouragé les enseignantes et enseignants pour la constance et la persévérance dont ils font preuve en continuant à cultiver chez les apprenants l’esprit critique, le goût du travail bien fait et à développer l’amour de la patrie, le sens de l’honneur et de la discipline.
Selon le ministre de l’enseignement secondaire, les autorités de la 7ème République, sous la conduite de SEM. Issoufou Mohamadou, ont une claire conscience des enjeux de la professionnalisation des enseignants. Cette volonté est exprimée dans le Programme de Renaissance Acte II dans lequel le Président « s’engage à garantir une éducation inclusive et équitable de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous ».
Aussi, pour matérialiser cette volonté, plusieurs mesures et décisions ont été prises à savoir, la reprise, à l’Ecole Normale Supérieure, de la formation des professeurs de CEG, l’élaboration et la mise en œuvre du Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation (PSEF) qui comprend, en son sein, un volet important sur la formation continue des enseignants, l’élaboration et la mise en œuvre d’une feuille de route pour tous les segments du système éducatif nigérien, la volonté politique de mettre fin à la contractualisation dans le domaine de l’éducation pour que les enseignants se professionnalisent et embrassent la fonction par vocation et non par faute de mieux, l’évaluation des enseignants en vue d’identifier leurs besoins en formation.
Le Gouverneur de la région de Niamey, M. Issaka Karanta a quant à lui, félicité et encouragé la Première Dame à poursuivre son élan de générosité pour le plus grand bien de l’école nigérienne.
Il faut noter que cette journée de l’Enseignant organisée chaque année, le 5 octobre par l’UNESCO et l’Internationale de l’éducation depuis 1994, commémore la signature de la recommandation concernant la condition du personnel enseignant, signée le 5 octobre 1966 par cette organisation et l’OIT ainsi que, depuis plusieurs années, la signature de la recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, signée le 11 novembre 1997.
Au Niger avant 2013, cette journée était célébrée uniquement par les syndicats de manière très protocolaire. C’est en effet, grâce aux efforts et au dynamise d’une femme entreprenante, déterminée et battante, nommée Ministre de la République au Niger, la bien nommée, Mme BETY Aïchatou H. Oumani que cette journée a été institutionnalisée sous le parrainage de la Première Dame Malika Issoufou, marquant ainsi de manière indélébile son passage.
Il faut se rappeler que depuis sa nomination à la tête du Ministère des Enseignements Secondaires, Mme BETY Aïchatou H. Oumani, avait fait la promesse aux enseignants du Niger et surtout son syndicat dont elle était une militante très active le SNEN, d’instituer la journée de 5 octobre au Niger sous le parrainage de la Première Dame, Docteur Lalla Malika Issoufou.
A l’occasion de cette journée de l’enseignant, il convient de rappeler que Mme Bety a réussi l’obtention de l’intégration directe des Professeurs de CEG après leur formation de l’Ecole Normale Supérieure afin de mieux prendre en compte l’éducation des enfants en milieux ruraux.
Cette initiative a été bien appréciée et accueillie comme une grande reconnaissance de cette vaillante Institutrice de formation.
Après la grande fête, il revient aux parents d’élèves, encadreurs pédagogiques, enseignants, syndicats, élèves et responsables chargés de la formation de retrousser les manches pour une école moderne, une école de qualité, une école de compétitivité, d’excellence et référence dans un Niger renaissant, un Niger de paix.