Le Samedi 8 Septembre 2018, l’Ambassade des Etats-Unis, en collaboration avec le Centre de Formation et de Promotion Musicale (CFPM – Taya), a organisé le Concours de Détection de Jeunes Talents Féminins en Chansons appelé ‘’Festival Waké’’. Ledit concours, qui est à sa cinquième édition, a eu lieu en présence du Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, Monsieur Assoumana Malam Issa. Le Jury a été présidé par l’Ambassadeur des Etats-Unis, Monsieur Eric Whitaker et était composé de grands noms de la chanson nigérienne comme Aichatou Soumaila dit Aicha Dan Kwali, Black Mailer et Moumouni Danké Danké.
Avant de laisser la place aux candidates sélectionnées pour participer au concours, Monsieur Eric Whitaker s’est adressé au public venu nombreux en soulignant, d’abord, l’ampleur de la Coopération Culturelle Américaine.
D’après lui, «la Coopération Culturelle Américaine intervient dans divers domaines parmi lesquels on peut citer : les bourses d’études et de recherches aux Etats-Unis, la mise à disposition de bibliothèques à Niamey et dans les espaces américains d’Agadez, Maradi et Zinder, l’organisation périodique de conférences et de projection de films au Centre Culturel Américain, la rénovation d’un pavillon du Musée National Boubou Hama, la protection et la valorisation des gravures rupestres dans la région d’Agadez, la participation à des rencontres culturelles importantes comme le Festival de la Musique à Iférouane et la Cure Salée ».
Expliquant l’objectif recherché par l’organisation d’un concours musical tel que le ‘’Waké’’, l’Ambassadeur Américain a indiqué qu’à travers « ce concours de détection de jeunes talents féminins en musique, l’Ambassade des Etats-Unis vise à contribuer à la promotion de la musique en particulier, tout en œuvrant à la promotion de la jeune fille. En effet, la culture est un puissant levier de développement socio-économique et il est indispensable de donner une chance à tous les talents, notamment les jeunes ».
D’après le diplomate américain, « rien que par le rythme, la musique constitue une langue universelle qui s’adresse au corps, au cœur et à l’âme au-delà de toutes les frontières géographiques. La musique est donc un moyen de fraternisation, de rapprochement et de compréhension mutuelle entre les peuples ».
Eric Whitaker a, enfin, félicité les cinq candidates finalistes et adressé des remerciements à l’équipe du CFPM Taya, aux artistes qui ont encadré les candidates et aux membres du jury auxquels lui-même a été associé pour la finale. Les jeunes finalistes ont brillé de talent sous les acclamations d’un public ravi.
Peu avant la proclamation des résultats, Assoumana Malam Issa, le Ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, s’est aussi félicité qu’un tel concours soit organisé pour promouvoir la jeune fille nigérienne à travers la culture et s’est dit réjouit du talent des jeunes candidates dont l’âge varie entre 10 et 21 ans.
C’est à la jeune Marie Diallo qu’est revenu le premier prix composé d’une enveloppe de 150000 F CFA et d’un piano. Le second prix, fait d’une enveloppe de 60000 F CFA et d’une guitare, a été attribué à Sara Promise Omer. Un sac à dos plein de petits cadeaux et une enveloppe de 40000 F CFA représentent le troisième prix. Et c’est au petit prodige de 10 ans, Nabila Maman Sani, qu’il a été attribué. Deux enveloppes de 20000 F CFA chacune comme prix de consolation ont aussi été octroyées aux deux candidates malheureuses qui, elles aussi, n’ont pas démérité.
En clôturant le concours, Assoumana Malam Issa a créé l’apothéose par l’annonce de l’invitation de toutes les 5 candidates aux festivités de Zinder Saboua le 18 Décembre 2018 par le Ministère qu’il dirige.
Il faut noter que la première édition du ‘’Festival Waké’’ a eu lieu en 2006. Celui-ci est tombé en léthargie depuis l’année 2010. Les trois dernières éditions se sont déroulées alors que l’actuel Ambassadeur Américain était en poste au Niger. Avec son retour dans notre pays, on peut dire, incontestablement, le concours vient d’être tiré de son hibernation.
Bassirou Baki Edir