Les opérations de paiement du reliquat des frais de correction du bac 2017 ont débuté mercredi à la Faculté des sciences économique et juridique (FSEJ), date butoir donné au gouvernement par les frondeurs.
C’est en principe le mercredi 4 juillet que l’ultimatum donné au gouvernement par les correcteurs, surveillants et secrétaires des jurys, pour obtenir le payement du reliquat de leurs frais de séjour, de surveillance et correction du baccalauréat session 2017. Á cette date, il a été constaté le démarrage effectif du paiement de ces frais pour lesquels, les concernés ont menacé de boycotter la session du baccalauréat 2018. Une menace qui intervient après l’échec des négociations entre le gouvernement à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation et les correcteurs, surveillants et secrétaires des jurys.
En effet, à l’issue d’une assemblée générale tenue lundi dernier à la FSEJ, les correcteurs, surveillants et secrétaires des jurys ont dénoncé le non paiement du reliquat des frais de correction de 2743 enseignants partis pour la session 2017 du bac « Nous avons décidé de venir ici pour prendre une décision et nous l’avons prise. Nous donnons 48 heures au gouvernement de la République du Niger pour régler les frais de correction du bac 2017. Si d’ici le mercredi matin on n’a pas été payé, nous prenons l’engagement au niveau national de boycotter le bac 2018. Ainsi sera fait et ainsi en a décidé l’assemblée générale », a déclaré un des délégués des correcteurs.
Il faut souligner que ces reliquats tournent autour de 408 millions y compris les correcteurs du bac, les présidents du jury et le secrétariat. « Mais à la date d’aujourd’hui, selon nos informations, le gouvernement a promis de payer 200 millions sur les 408 millions », a-t-il ajouté.
Les épreuves écrites du baccalauréat session 2018 débuteront le mercredi 11 juillet prochain sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont environ 49 000 candidats inscrits à la conquête du premier diplôme universitaire. Le règlement de cette question sonne le retour à la sérénité dans l’organisation des épreuves écrites et dans les rangs des candidats à l’obtention du premier diplôme universitaire.
AB