L’engagement de la Banque mondiale à accompagner l’Etat du Niger dans la réalisation de ses priorités de développement, avec un accent particulier sur le combat contre la pauvreté ne fait aucun doute, en témoigne son enveloppe d’aide budgétaire pour l’année 2018 dont le montant dépasserait 1,6 milliard de dollar américain.
D’ailleurs, comment cela peut en être autrement au regard des efforts sans cesse croissants que déploie le Gouvernement dans la maitrise de la dépense publique, la lutte contre les évasions fiscales, la mobilisation des ressources internes pour la mise en œuvre des programmes structurants au profit des populations, etc.
C’est au vu de tous ces efforts que mènent les autorités de la 7ème République, malgré toutes les adversités auxquelles l’Etat est confronté, que l’Institution, convaincue de la pertinence du Programme de renaissance du président de la République, a décidé, une fois de plus, d’accompagner l’Etat dans la mise en œuvre de ses priorités de développement, à travers la signature intervenue jeudi dernier, de trois accords de financement d’un montant de 120 millions de dollars US, correspondant à environ 66 milliards de francs CFA.
Un financement subséquent dans la mise en œuvre des initiatives de développement du programme de renaissance qui concernera un certain nombre des domaines prioritaires tels que le secteur rural et celui du développement des jeunes.
Louant les efforts que ne cessent de consentir la Banque mondiale pour aider le Niger dans la mise en œuvre de son programme de développement, la Ministre du Plan, Mme Kané Aïchatou Boulama qui présidait la cérémonie de signature de ces trois accords de financement a vivement remercié cette Institution financière qui, à travers ces différents accords de financement, « marque effectivement son attachement à la réalisation des priorités sectorielles du Gouvernement nigérien dans les domaines de la santé, du développement des compétences et de création d’emplois en milieu rural ». Un appui subséquent qui « contribuera sans aucun doute à la réduction de la pauvreté et l’élimination du spectre de la famine », a-t-elle indiqué.
L’occasion aussi pour le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Niger, M. Siaka Bakayoko, de se réjouir de la bonne collaboration qui existe entre son Institution et le Gouvernement du Niger, ce qui a d’ailleurs permis d’obtenir « des bons résultats dans la mise en œuvre de ses projets ». il a en outre réaffirmé ‘’la disponibilité constante de la Banque Mondiale » à accompagner le Niger dans la mise en œuvre de toute initiative de développement. Une preuve palpable de l’exemplarité d’une coopération agissante entre la Banque mondiale et l’Etat du Niger.
Oumar Issoufa