La politique est un art, dit-on. L’art de conquérir le pouvoir. L’art de le gérer, et donc de gouverner les hommes. Conquérir et gérer le pouvoir d’État à ses outils, ses moyens, sa méthode, son mode opératoire.
Il y a les outils opérationnels, matériels et financiers: ce sont les partis politiques, les médias, les projets de société et les ressources financières. Ceux-ci sont connus mais certains acteurs politiques ne sont pas capables de les déployer loyalement pour accéder au pouvoir d’État.
Il y a les outils immatériels, intrinsèques: ce sont la probité morale, la générosité, l’entregent, l’intégrité, le sens aigu de la responsabilité politique, la Vision, le sens du Devoir, en somme, les valeurs. Ces outils sont des valeurs individuelles. Elles peuvent être innées, comme elles peuvent être acquises. En effet, certaines personnes ont des aptitudes à acquérir, par un effort sur soi, ces qualités, ces valeurs fondamentales dans le jeu politique, dans l’interaction avec les hommes. Ces hommes sont capables de perfectibilité, et ils accomplissent ce déploiement qualitatif, axiologique, pour ainsi dire.
L’évocation de ces éléments matériels et immatériels permet d’opérer une brève déclinaison dans le microcosme politique nigérien pour en appréhender les scansions dynamiques, les configurations différentielles qui font que certains leaders nigériens ont développé plus de capacités de leadership et de management des hommes que d’autres, plus de qualités nécessaires à une meilleure gouvernance de la chose publique, plus de crédibilité politique, et surtout plus de rayonnement dans l’imaginaire collectif des nigériens et du monde extérieur.
Ce trait différentiel caractérise les leaders du PNDS et fonde leur autorité indiscutable sur la chose publique, sur l’État.
En observant, en effet, l’échiquier politique national depuis 1990, on se rend compte que la force des leaders du PNDS et leur capacité à conquérir le pouvoir et à bien le gérer en dépit d’un contexte régional perturbé, reposent sur une éthique du pouvoir fortement informée par les valeurs ci-haut évoquées. Les leaders du PNDS ont acquis une étoffe solide dont l’épaisseur historique se ressource dans une culture associant la lecture des grands intellectuels, des grands théoriciens du politique et le syndicalisme aux côtés des masses populaires. Cette étoffe est impénétrable, ni les ragots distillés quotidiennement, ni les intrigues, ni les subversions de toutes sortes, et encore moins les mensonges fabriqués de toute pièce ne peuvent atteindre cette âme forte façonnée dans l’épreuve de la lutte politique et le syndicalisme.
Les mensonges colportés ces derniers jours dans les réseaux sociaux sur le président du PNDS TARAYYA, le Ministre d’État Bazoum Mohamed, visent à ternir l’image et la réputation de celui qui apparaît plus populaire que jamais, de celui qui est aux yeux des nigériens et des observateurs extérieurs et amis du Niger comme un des piliers essentiels du régime du Président Issoufou Mahamadou, afin de mettre en péril son aura débordante et son cheminement vers un destin national. En effet, alors que les leaders opérationnels de l’opposition politique sont calmes, autrement dit jouent à l’opposition parlementaire responsable, certains kamikazes constitués en nébuleuse séditieuse et déstabilisatrice active dans les réseaux sociaux inventent des fake news et des mensonges grossiers pour nuire à la réputation de Bazoum Mohamed. Imprégnés qu’ils sont et moulés dans les contre valeurs que sont le mensonge, le dénigrement, l’insulte, l’irrespect de l’Autre, ils fabriquent des images défigurées de l’adversaire politique, justement parce qu’ils n’ont pas d’autres méthodes que ces contre valeurs. Mais cette méthode de de la pratique politique ne peut pas prospérer, car le Ministre Bazoum Mohamed est doté d’une carapace en acier solidement constituée, dont le sédiment est bâti sur une pratique politique méthodiquement ciselée sur l’expérience historique, la foi en la politique, le savoir encyclopédique, la maîtrise des enjeux nationaux et internationaux, les valeurs de probité, d’intégrité morale, de vision et de hauteur par rapport aux facticités matérielles et aux intrigues contre l’intérêt général. Patiemment, longuement, méthodiquement, il a construit son univers politique son cheminement vers le destin national de telle sorte qu’aucun mensonge, aucun pétard, aucune subversion, aucune attaque mensongère, aucune nuisance ne peuvent l’atteindre. Les pétards des kamikazes sont assez mouillés pour détruire un cheminement solidement dynamique.
Abdoulkader Aghali