Le président de la République, Issoufou Mahamadou, a entamé le 4 juin 2018, une visite officielle de travail en France. Dans la soirée, le Chef de l’Etat a été reçu à Elysée, par son homologue, Emmanuel Macron. L’exemplarité de la coopération bilatérale qui unie les deux pays aura été longuement abordée par les deux Chefs d’Etat.
A l’occasion de cette visite, Niamey et Paris auront à échanger sur des sujets de préoccupations majeures, telles que la sécurité et les questions de développement. Dans le même ordre, apprend-on, il sera procédé entre l’Etat du Niger et l’Agence française de développement (AFD), à la signature d’au moins 5 conventions de financement d’une enveloppe globale de 33 milliards de francs CFA, soit plus de 50 millions d’euros.
Ces conventions seront signées au nom du peuple nigérien qui est le premier bénéficiaire de tous les financements négociés par les autorités auprès des partenaires au développement. Pour les cas d’espèces, ces financements serviront entre autres, à la mise en œuvre de plusieurs projets de développement, dont le réseau électrique en ville et dans les campagnes et la construction d’une centrale hybride dans la région d’Agadez. Le coût de cette dernière réalisation atteindrait quelque vingt milliards de francs CFA, apprend-on.
A travers cette visite d’Etat du président Issoufou en France, c’est donc l’honneur qui est fait au Niger et à son peuple qui auront à jouir de toutes les retombées de ce déplacement du président Issoufou en France. Ce n’est pas une visite exclusivement réservée à Issoufou Mahamadou ou à la majorité au pouvoir. C’est une visite préparée et conduite au nom de l’Etat du Niger et de son peuple et non pour une catégorie de nigériens comme aiment le faire croire les opposants à Issoufou et à son régime.
Toutes les rencontres et tous les entretiens que le président Issoufou et sa délégation auront avec des officiels français seront faits au nom du Niger et de son peuple. Que l’opinion puisse bien le comprendre. Le Chef de l’Etat est parti en France pour chercher des financements structurants devant permettre au Niger de booster son développement. Rien que cela. Toute autre considération n’est que de l’intoxication et de la mauvaise foi de ses opposants.
Oumar Issoufa