Sous le haut Patronage de la Première Dame Aissata Issoufou, marraine de la lutte contre le Sida l’édition 2017 de la journée mondiale du sida et en collaboration avec les Nations Unies et le CNLS, Le Niger à l’instar de tous les pays du monde, célèbre la journée mondiale du sida portant sur le thème « ma santé, mes droits » dans l’enceinte du Centre de Référence des Jeunes de Boukoki.
À cette occasion, le Ministre de la Jeunesse et du Sport, M.Kassoum Moctar de prendre la parole en ces mots : « Chers jeunes permettez moi d’attirer votre attention sur le SIDA. Et surtout sachez que le virus du sida est une maladie infectieuse, mortelle si elle n’est pas dépistée à temps ».
Il en a aussi profiter pour rappeler la mobilisation totale de son département ministériel pour la lutte contre le virus du Sida à travers la sensibilisation, les moyens de prévention, le contrôle, la prise en charge et la propagation et les conséquences du virus auprès des jeunes.
Selon Fidélité TCHIBENDAT, présidente du Groupe Thématique des NU du SIDA, le choix de ce thème n’est pas fortuit : « En 2016, environ 37 millions de personnes étaient porteuses du VIH sida dont 2 millions nouvellement infectées par le virus. Le taux de mortalité du au sida a été divisé par deux depuis 2005. L’ONUSIDA annonce que 20 millions de personnes ont désormais accès au traitement. Le poids des décès lié au SIDA a connu en 2016, une réduction de 34% . L’objectif mondial de 30 millions de personnes sous traitement d’ici 2020 est à portée de main mais si et seulement si la mobilisation sociale est renforcée et ce au niveau de chaque pays.
Cette année, l’accent a été mis sur l’objectif « mettre fin à l’épidémie au sida en 2030. D’après Mme TCHIBENDAT, cet objectif « nous interpelle tous à s’engager pour la réalisation des 3-90, c’est-à-dire 90% des personnes vivant avec le VIH Sida sont dépistées, 90% des personnes infestées reçoivent un traitement antirétroviral, 90% de celles qui sont traitées ont une charge virale d’un niveau biologique indétectable contamination et discrimination d’ici 2020, le dépistage du virus à 90 de la population et leur accès au traitement, pour les personnes séropositives.
Selon Dr.Illiassou Mainassara ministre de la Santé Publique au Niger, les statistiques montrent une situation du VIH sida avec une prévalence de 0,04% en 2012, le Niger fait donc partie des pays à faible prévalence de l’infection à VIH. Ce chiffre indique que le VIH est stabilisé au sein de la population en général. Selon l’ONUSIDA , le nombre estimé de personnes vivant avec le sida est passé de 55 702 adultes et enfants en 2011 à 47 171personnes en 2016. Le Ministre a saisi l’occasion pour indiquer l’effort indéniable de son ministère en appui avec les partenaires financiers de riposter au SIDA.
Le ministre a rappelé toutes les actions déjà effectuées par la première dame AISSATA ISSOUFOU , personnellement engagée dans cette lutte à travers des dons d’aliments destinés aux personnes vulnérables du SIDA en vue de renforcer leurs capacités immunitaires mais aussi du lancement officiel du Projet de l’accompagnement Communautaire à la transmission Mère-enfant du VIH donc la PTME, stratégie de lutte contre l’accélération du VIH Sida au Niger et permettant le renforcement des centres de santé.
La journée mondiale du SIDA , qui a lieu le 1er décembre est l’occasion de commémorer ceux et celles qui nous ont quitté et de sensibiliser le public au Sida et à la pandémie du Virus du VIH.
Pour finir son allocution, Mme. Fidélité TCHIBENDAT a ajouté : « l’élaboration du nouveau plan stratégique 2018 -2022 est une opportunité pour nous de s’engager à mettre en œuvre une stratégie différencié du dépistage du VIH préconisé par l’OMS pour favoriser une plus grande implication des acteurs communautaires et espérer réaliser la cible de dépistage de 90% des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur séropositivité » ; et de réitérer le soutien et sa disponibilité des Nations Unies toutes les parties prenantes du gouvernement et des personnes séropositives et de la société civile afin que personne ne soit léser selon son statut sérologique ».
Mme Safia Adamou, personne vivant avec le VIH Sida, témoigne : « je remercie le gouvernement pour l’appui médicamenteux dont nous bénéficions et j’exhorte tout le monde a faire au plus tôt son test de dépistage. Le Sida n’est plus une fatalité, je vis avec voila aujourd’hui 11 ans et j’ai 4 enfants, aucun de mes enfants ne porte le virus grâce à toute l’aide dont je bénéficie ».
Au cours de cette cérémonie, des sketches, des jeux de sensibilisation ont été présentés à l’assistance.
La cérémonie a été clôturée par une séance de photos de famille avec la marraine, les officiels, les Personnes Porteuses du VIH et visite guidée du Centre d’accueil de cette cérémonie.
Chafaatou Saley