Les activités de la première édition du SANEF ont été lancées, hier dans l’après-midi au Palais des Congrès de Niamey, sous le haut patronage de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, marraine du SANEF.
L’espace d’expression et d’affirmation de l’autonomisation de la femme nigérienne s’élargit de plus en plus à travers des idées novatrices, le SANEF est l’initiative d’un groupe de jeunes femmes entrepreneures réunies au sein de l’association. Le SANEF vise à promouvoir l’image du Niger à travers le talent novateur des femmes nigériennes.
Placé sous le thème «entreprenariat féminin : opportunités, enjeux et défis», le SANEF ambitionne de promouvoir l’énorme potentiel économique des femmes pour un Niger émergent. Pour la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant qui a officiellement lancé les activités de ce salon, il est indiscutable aujourd’hui que l’entreprenariat féminin constitue un levier puissant pour l’autonomisation de la femme et la croissance économique. Le Niger, dont la population est majoritairement composée de femmes, ne peut donc que se réjouir d’une telle initiative qui est en parfaite adéquation avec les objectifs du programme de renaissance acte II.
En outre, pendant trois jours que dureront les activités de cette première édition du SANEF, les femmes exposeront le fruit de leur savoir-faire entrepreneurial à travers plusieurs ateliers de formation et autres conférences. Dans cette optique, les portes du ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant restent ouvertes à toutes les initiatives tendant à valoriser le potentiel économique des femmes conformément à ses rôles et attributions. Ainsi, tout au long de l’année qui s’achève, le ministère de la Promotion de la Femme s’est évertué à accompagner les femmes porteuses de projets avec l’aide des partenaires techniques et financiers. C’est dire que l’initiative du SANEF portée par des jeunes et dynamiques femmes nigériennes est un signe d’espoir de voir les femmes ne plus dépendre financièrement de tierces personnes ; espoir de voir les femmes nigériennes entreprendre et réussir comme leurs autres consœurs d’Afrique et d’ailleurs ; espoir de l’économie nigérienne portée par l’entreprenariat féminin.
Auparavant, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Moctar Kassoum, assurant l’intérim de son homologue de l’Entreprenariat des Jeunes, a précisé que la promotion de l’entreprenariat féminin ne se présente plus comme aujourd’hui comme une option économique. Elle est incontestablement indispensable dans la mesure où elle peut réduire le chômage et la pauvreté. C’est justement à ce titre d’ailleurs que son apport à la relance de la croissance économique du Niger est indiscutable.
Pour sa part, la présidente du comité d’organisation du SANEF, Mme Salim Samira Ben Ousmane, a fait remarquer que notre pays connaitra un veritable essor économique et social lorsque le génie créateur des femmes et leur capacité entrepreneuriale seront valorisés. L’entreprenariat féminin, a dit Mme Salim Samira Ben Ousmane ne doit en effet plus être la résultante du hasard, mais bien le fruit d’un processus de formation et de coaching.
Au cours de cette cérémonie, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, a procédé à la coupure du ruban juste à l’entrée de la porte du jardin du Palais des Congrès, marquant ainsi le lancement des activités du SANEF. A l’intérieur de ce jardin, la marraine du SANEF a visité une panoplie de stands d’exposition qui témoigne de la capacité entrepreneuriale des femmes nigériennes.
(onep)