Dans moins d’une dizaine de jours, la communauté islamique de par le monde célèbrera la fête de l’Aïd El Kabîr ou Aïd El Adha, communément appelée en Afrique de l’Ouest ‘’Tabaski’’ au cours de laquelle les fidèles immolent soit un mouton ; un caprin, un bovin ou un chameau en souvenir du sacrifice du Prophète Ibrahim.
A l’approche de cette fête, les différents marchés de moutons et points de vente de la capitale Niamey sont quasiment pleins. On observe encore des nombreux vendeurs ambulants qui s’ajoutent à la liste en cette circonstance.
Le mouton continu d’être un véritable casse-tête pour un bon nombre de père de famille. Les prix des moutons varient selon leur taille et leur poids, les plus chers se vendent jusqu’à 200.000FCA et plus.
Moctar, vendeur ambulant, explique que durant ces derniers jours c’est les gros moutons qui se vendent, des moutons qui dépassent les 100.000FCFA.
Au niveau du marché de bétail de talladjé, Abdoulaye Mamoudou un vendeur nous confirme que cette année les moutons sont plus chers que l’année précédente, mais néanmoins on peut trouver un mouton à la hauteur de sa bourse.
‘’ J’ai marchandé un mouton à hauteur de 75.000FCFA, le propriétaire a refusé de me le vendre, donc je veux chercher au niveau des villages environnants ‘’, nous explique un client.
Même son de cloche au niveau du marché de bétail du Quartier Aéroport : « les moutons sont partout chers, c’est même au niveau des marchés des villages environnants qui nous ravitaillent que les moutons nous viennent chers », s’est alarmé Soumana, un autre revendeur.
Ce dernier ajoute que, les nigériens ont une habitude de rester jusqu’au dernier moment pour chercher son bélier, c’est en ce moment que les moutons seront plus chers. Et les petites bourses risquent d’en pâtir avec l’annonce du paiement des salaires dans les prochains jours.
A. Bilal