« Le gouvernement seul ne peut réaliser l’ambitieux programme Niamey Nyala, il faut la contribution de la population de Niamey. Et cette contribution-là est simple. Il s’agit pour la population de Niamey de contribuer à l’entretien des investissements importants qui sont en train d’être réalisés. Et, au-delà des investissements qui sont en train d’être réalisés, nous demandons aux populations de Niamey de se mobiliser pour la salubrité de la ville », avait dit le Président de la République Issoufou le 25 juin 2015, juste après avoir donné le premier coup de pelleteuse des travaux de l’échangeur Diori Hamani et l’aménagement de la zone du marché Katako de Niamey.
En effet, a-t-il déploré, c’est gênant de voir l’insalubrité se développer dans certains quartiers de Niamey. « C’est à notre portée, c’est à la portée des populations de Niamey, de rendre cette ville propre. C’est l’ambition du gouvernement et nous souhaitons, que cette ambition soit aussi celle des populations de Niamey, qu’elles se soucient de son environnement », avait lancé le président Issoufou Mahamadou. Cette préoccupation demeure encore car la salubrité constitue un peu la tache noire du programme Niamey Nyala. A tort ou à raison, le citoyen lamba indexe les municipalités, voire les autorités à chaque fois qu’il tombe sur un tas d’immondices ou autres déchets solides ou liquides, ce qui contrastent avec la conception de Niamey Nyala. Mais, le droit à la critique citoyenne ne dispense pas aussi du devoir citoyen qui veut qu’on balaie au moins devant sa propre porte.
Les autorités au plus haut niveau sont préoccupées par cette tache noire que constitue l’insalubrité. Le 24 juillet 2016, le premier ministre et quelques membres de gouvernement, et quelques jeunes ont prêché par l’exemple, en retroussant leurs manches pour une opération de salubrité dans un quartier de la capitale. De son côté le Président de la République, Sem Issoufou Mahamadou, a présidé le 26 juillet une réunion de haut niveau avec le Commissariat au Programme Niamey Nyala, le Premier ministre, M. Brigi Rafini, et tous les ministres concernés par la question. Mais la problématique concerne tout le monde à divers degrés. Autorités, citoyen lamba, chacun est attendu sur ses actes, son attitude, dans la gestion des déchets urbains. Pour une véritable capitale NYALA !
Souley Moutari (ONEP)