Certains individus tapis dans la société civile et les partis politiques, hantés par la subversion et l’anarchie ne cessent de répandre leurs litanies et fantasmes sur les réseaux sociaux en appelant au renversement des institutions en place. Parmi ces esprits anti républicains nous citerons deux cas assez flagrants.
Le premier, Abdoul Moumouni Ousmane, activiste de la société civile déjà détenu, a osé dire ceci sur son profil Facebook : « Vu la gravité de la situation et les tâtonnements du chef suprême, même en tant que fervent défenseur de la démocratie, je m’observe à souhaiter que notre Armée prenne son destin et celui du peuple nigérien en main. »
Quel drôle d’acteur de la société civile qui ignore l’essence même de la société civile ! Celui-là doit s’expliquer désormais devant le juge pour la gravité de ses propos. Et ceux qui crient au scandale doivent se ressaisir car il y a des limites à ne pas franchir. A notre humble avis, tout acteur de la société civile soucieux de l’état de droit, en considérant qu’Abdoul Moumouni a franchi le Rubicon, au lieu d’encourager la rébellion, il doit plutôt dénoncer ce manquement grave à l’éthique et à la déontologie d’une saine gouverne de la société civile.
Le deuxième, c’est le récidiviste Pedro Diallo Abdoulaye alias ‘’Monsieur réseaux sociaux Lumana USA’’, un semi lettré vivant aux USA. C’est le manipulateur de l’analphabète Ali Téra, le tristement célèbre ennemi de l’unité nationale résidant également aux USA. C’était justement ce Pedro qui publiait les vidéos iconoclastes d’Ali Téra. Et hier seulement voici l’appel lancé par Pedro Diallo Abdoulaye via facebook : « Pour l’intérêt du peuple nigérien prions Dieu les deux semaines de carême restants pour un renversement de régime au Niger ».
Ces propos et bien d’autres aussi incendiaires dont nous disposons la capture d’écran, ont été professés sur les réseaux sociaux dans un échange interactif. Après avoir échoué à mettre ce pays à feu et à sang dans leur plan démoniaque de conquête du pouvoir, aujourd’hui alors que les manipulateurs de ces pestiférés, honteux et confus, ne font plus signe de vie, ce sont ces miliciens de la périphérie qui se croient tout permis parce que loin du pays.
Ces renégats après leur débâcle électorale, après avoir perdu tout espoir, ils ne voient la solution à leur cinglant revers électoral qu’à travers des raccourcis ou remise en cause de l’Etat de droit. Prenant leurs vessies pour des lanternes, ces démocrates de circonstance ont professé que sans eux le Niger est ingouvernable. Leur rengaine : en dehors d’eux tout le monde est amateur. Et pourtant ils se rendent à l’évidence que le Niger continue. Sans eux. Le Niger se construit. Sans eux. Et comme la nature a horreur du vide, dit-on, pour se faire bonne conscience, il leur faut, comme des fauves blessés, poser des actes de désespoir.
Un citoyen qui appelle ouvertement au renversement des institutions républicaines, quel que soit son rang ou grade, il doit rendre compte de ses turpitudes. Car par ses actes séditieux, il met le vivre ensemble en péril. Il attaque tout simplement le fondement de la REPUBLIQUE. Et sous la République ce genre d’indiscipline caractérisée ne saurait rester impuni.
La force doit rester à la loi.
Tiemago Bizo