Alors que notre pays pleure ses morts, soigne ses blessés de l’attaque barbare commise contre une position de l’armée nigérienne par la maléfique secte Boko Haram, une certaine presse en mal de sensation tente par tous les moyens de démoraliser la vaillante armée nigérienne et de créer une psychose au sein de la population.
Dans certaines contrées, ce genre de comportement est assimilable à un crime contre l’armée, une incitation à la désobéissance, bref une atteinte grave à la sureté et à la sécurité intérieure.
Parmi ces détracteurs zélés, ces oiseaux de mauvais augure figure une certaine Nathalie Prevost, journaliste free lance, résident à Niamey.
Cette journaliste, alors qu’elle se trouvait dans un bureau climatisé à Niamey a écrit un pamphlet contre le Niger qui a été mis en ligne par le journal français Le Monde dans son édition en ligne du 7 juin 2016.
Cet article truffé de contre vérités, de mensonge flagrant et du sensationnalisme béat, ne vise qu’une qu’une chose, porter atteinte à l’honneur et au moral des soldats nigériens, qui ont payé un lourd tribut dans une guerre qui leur a été imposée par des intérêts sordides et mesquins d’une oligarchie terroriste qui soutient en sous mains les actions néfastes de la maudite secte Boko Haram.
Pendant que grâce à une contre offensive fulgurante, l’armée nigérienne est entrain de laver l’affront et de détruire Boko Haram, Nathalie Prevot écrit que:
« Faute d’intervention aérienne venue les tirer d’affaire, les militaires, souvent de très jeunes soldats tout juste sortis de l’école, ont pris la fuite, laissant derrière eux une ville livrée au pillage. Les éléments de Boko Haram ont détruit, brûlé et volé, jusqu’aux légumes en terre dans les potagers. Le matin, ils étaient repartis quand l’armée nigérienne est à nouveau entrée dans la ville. Mais vers 11 heures, Boko Haram est revenu (….) Dimanche, le drapeau noir de Boko Haram flottait donc sur Bosso, ville fantôme dont la population était réfugiée depuis la nuit du vendredi à Toumour, à quelques kilomètres de là. Mais Boko Haram a attaqué Toumour. Des tirs d’armes lourdes et légères étaient entendus ce lundi dans la ville. Et les déplacés sont repartis sur les routes, trouvant refuge à Diffa déjà gagnée par la panique ».
Ces allégations sont sans fondement. A la limite, c’est une désinformation faite à dessein pour nuire. Elle symbolise le caractère sournois et vil de cette journaliste mercenaire, qui vit au Niger depuis plus d’une dizaine d’années et qui profite de l’hospitalité légendaire des Nigériens pour nous planter un couteau dans le dos.
Elle est journaliste , qui à l’image de Lucky Luke, tire sur tout ce qui bouge, sans aucun respect pour l’éthique ni la déontologie du journaliste professionnel.
Un reporter de guerre se déplace sur le terrain, vit les instants tragiques et palpitants des évènements avant de pondre son papier. Mais un reporter vipère, se contente des ont dit, et des rumeurs, pour concocter son papier, afin de plaire à ses commanditaires.
Nathalie Prevot est certainement de cette dernière espèce, heureusement en voie de disparition dans le journalisme moderne. Des gens qui n’ont aucun repère, ni guide que leur cupidité et leur félonie. Ils prospèrent sur les malheurs des autres, tout en se camouflant sur l’apparence d’honnêtes citoyens.
Comment expliquer ces flèches assassines, cette haine aveugle, lorsqu’elle affirme dans sa feuille de choux, depuis son salon de Niamey, que :
« C’est la débandade. L’armée nigérienne a laissé toutes ces populations. Elles fuient en désordre et ne savent pas où aller. Le jour de l’attaque, on a empêché les gens d’aller porter secours aux déplacés. Le gouvernement a peur que les éléments de Boko Haram ne s’infiltrent, mais c’est trop tard. Ils sont déjà là », se désole Lamido Moumouni, député d’opposition de la région de Diffa à l’Assemblée nationale du Niger.
« J’ai des amis militaires présents à Bosso qui sont venus me voir aujourd’hui. Ils vont quitter Diffa ce soir ou demain. Depuis samedi, ils ont dit à leurs familles de partir, rapporte un animateur de la radio locale Anfani. Ils disent qu’ils ne retourneront pas à Bosso se battre contre Boko Haram. Ils sont découragés de ne pas avoir reçu de renfort aérien et craignent de se faire tirer dessus avec leur propre armement. »
Le paroxysme de la délation a été atteint lorsqu’elle indique sans retenue que :
« A Diffa, les militaires ont fait partir leurs familles et ont commencé eux aussi à quitter la ville. En effet, des membres de Boko Haram ont conseillé à des civils fuyant les combats de rester en brousse et de ne pas aller à Diffa, parce qu’ils allaient attaquer. Ces dernières heures, la psychose a gagné la capitale régionale.
Un suspect a été arrêté à l’hôpital, lundi matin ; un autre abattu par l’armée alors qu’il avait dégainé une arme, samedi soir ».
Tout ça, c’est un tissu de mensonges cousu à fil blanc. Il n’y a aucune fuite ni encore moins débandade des militaires nigériens. Comme dans toute action militaire, il y a ce que les militaires appellent dans leur jargon, un repli tactique pour mieux se réorganiser, changer de stratégie et reprendre le combat.
Car, tout le monde sait, qu’après l’attaque sanglante de vendredi à samedi, l’armée nigérienne, l’une des armées la mieux aguerrie en Afrique de l’Ouest, a très vite repris le contrôle total de la ville de Bosso et des hélicoptères de combat dépêchés sur les lieux ont fait plusieurs rotations dans la zone pour pourchasser et détruire Boko Haram.
Ce genre d’informations qui sont vérifiables n’intéresse guerre Nathalie Prevost, elle avait pour unique ambition de nuire, de salir et démoraliser.
Mais peine perdue.
Aujourd’hui, n’en déplaise à Nathalie Prevost et à ses commanditaires, la zone est sous contrôle total des forces de défense et de sécurité nigériennes. Ces forces dont la vaillance et la bravoure font la fierté de toute une Nation ne permettront jamais à aucun ennemi d’occuper un mètre carré du territoire national.
Dans son compte twitter, Mathieu Olivier de Jeune Afrique avoue que Bosso est en sécurité depuis Samedi.
D’ailleurs, le maire “omnipotent” de Bosso, celui-là même qui s’est spécialisé, tout comme Nathalie Prevost dans la propagation des fausses nouvelles vient d’être mis aux arrêts pour propagation de fausses nouvelles et incitation à la démoralisation des troupes.
La désinformation a beau courir, la vérité finit toujours par le rattraper.