à la consternation. Au bout de quelques secondes, seuls quelques téméraires étaient encore autour des soldats du feu, la plupart des personnes ayant préféré suivre la scène de loin, à plusieurs dizaines de mètres. Le corps, ou ce qui en reste de la victime, a été tout doucement enveloppé et emporté par les éléments des sapeurs pompiers. La rumeur enfle et gagne aussitôt, au-delà du quartier, toute la ville de Niamey. Une fois encore, les interprétations et les commentaires les plus surréalistes ont été distillés autour de la découverte de ce corps. Toute la journée, toute la nuit. Et, les mêmes images diffusées par une télévision privée de la place, n’a fait qu’en rajouter aux ragots. Mais qu’est-ce qui s’est réellement passé pour que le cadavre de cet homme se retrouve dans ce caniveau et dans un tel état ?
Le vieux Soundou, en bon musulman, ne demande pas plus. Lui aussi dormait devant sa case, à la belle étoile, à cause de cette chaleur insupportable qui n’épargne décidément personne, au Niger, lorsque, aux environs de trois heures du matin, il fut réveillé par un léger bruit léger. Il ouvre un œil, puis l’autre et perçoit dans l’obscurité une silhouette. Il scrute la silhouette, hésite un moment et, brusquement se débarrasse de sa moustiquaire. Ce voyant, le visiteur nocturne prend ses jambes au coup. Et le vieux, de toutes ses forces se mit à
Parmi celles-ci le vieux Soundou et un de ses fils. Ils sont présentement gardés dans le locaux de la PJ, en attendant de mettre la main sur le deuxième fils du vieux Soundou, toujours en cavale, mais activement recherché par les éléments de la BIR. Ce dernier, va-t-il continuer à se comporter comme un fugitif, alors même que son père et son frère sont déjà entre les mains de la police ? Ou alors, va-t-il faire contre mauvaise for-