A l’orée de la validation des candidatures par la cour constitutionnelle pour la présidentielle 2016 au Niger, la question d’actualité demeure autour de certains candidats qui se trouvent sur la zone rouge et que l’on étiquette. D’aucuns savent que les candidats sont préalablement soumis à une enquête de moralité qui constitue quand même un très grand pas en avant.
Ce que le citoyen lambda sait est que beaucoup de candidats à cette présidentielle ont des dossiers pendants à la justice. Il s’agit nommément de Monsieur Hama Amadou du Moden FA Lumana, Abdou Labo du CDS Rahama et Kassoum Moctar du CPR Ingantchi. Est-il permis de laisser des personnes avec des jugements en cours à se présenter aux élections ?
Si c’est le cas et que la cours invalide certaines candidatures, ne peut-on pas encore accuser le gouvernement et surtout la personne du président de la république à organiser des élections non inclusives ? Quant au sieur Mahamane Ousmane, même s’il a trouvé un subterfuge qui est celui de sortir sous la bannière du MNRD Hankouri, on se rappelle bien qu’il a eu lui aussi à jeter des discrédits à la cour constitutionnelle quant à la sortie du livre blanc sur les institutions de la république.
Pour l’instant, chez beaucoup de candidats qui ont un dénominateur commun, l’équation est à plusieurs inconnues et reste du coup difficile à résoudre. En tout cas, pour certains candidats à la présidence qui attendent la validation de leur candidature, l’heure est grave car c’est déjà le trac.