Le général Gilbert Diendéré a été remis aux autorités de la transition jeudi. Il était réfugié depuis la veille dans une « enclave diplomatique » et tentait de négocier les termes de sa reddition.
« Le général Diendéré a été remis aux autorités de la transition », a indiqué jeudi 1er octobre une source officielle burkinabè. Selon cette source, la libération de Gilbert Diendéré s’est passée sans encombres. Son sort dépend désormais de la justice militaire.
D’après une source diplomatique, il est arrivé à 15h30 (heure locale) au camp de la gendarmerie « Paspanga ». Son entourage a tenté ce jeudi matin d’approcher l’ambassadeur français, afin de trouver une porte de sortie. En vain.
Le putschiste était, selon plusieurs sources diplomatiques, réfugié à l’ambassade du Vatican et négociait depuis mercredi sa reddition. Il cherchait à obtenir des garanties de la part des autorités de la transition et exigeait, via le canal diplomatique, des garanties de sécurité pour lui ainsi que pour sa famille.
Il avait fait part de son souhait de partir à l’étranger, « le temps que la tension retombe », quitte, avait-il dit à ses interlocuteurs, à ce qu’il revienne plus tard répondre de ses actes devant la justice. Mais Diendéré savait que sa proposition avait peu de chance d’être acceptée.
Reste à savoir quel sort lui sera désormais réservé. L’ancien bras droit de Blaise Compaoré pourrait être placé en résidence surveillée pour échapper à la vindicte populaire tout en restant au pays.
Jeune Afrique