L’AMEN (Alliance des mouvements pour l’émergence du Niger) d’Omar Hamidou Tchiana passera aux fonds baptismaux ce Samedi 22 Août 2015. Il sera sans conteste ressenti comme un coup de massue par le LUMANA qui verra sa base émiettée.
Ce nouveau-né des formations politiques n’est que la conséquence du conflit de leadership au sein du LUMANA FA AFRICA. Ladan Tchiana vient donc d’emboiter le pas à Salah Habi qui créa plutôt son ADN issu du même LUMANA.
En se démarquant de la philosophie des coquilles vides, Ladan Tchiana connu pour son courage et sa droiture, vient de prouver à l’opinion qu’il est cohérent avec lui-même. C’est une décision d’un jeune leader qui estime être capable de s’émanciper sans la tutelle d’un mentor ou plutôt d’un manitou.
Pour ceux qui connaissent Ladan Tchiana c’est un trait de caractère chez lui le fait de n’avoir pas de directeur de conscience, la liberté d’expression et l’égalité des militants en droits en devoirs au sein d’une formation politique.
C’est d’ailleurs son adhésion à ce fil conducteur qui l’a amené d’exiger la démission de Hama Amadou du perchoir du parlement avant celle des membres du gouvernement parce que pour Tchiana un leader doit savoir cultiver la vertu par l’exemple.
Cette liberté de ton et sa rigueur dans les principes l’ont amené avec d’autres camarades à prendre la décision historique d’adhérer aux actions hautement patriotiques du président de la République pour la renaissance du Niger.
En le faisant contre vents et marées, Ladan Tchiana a dû affronter pas mal de persécutions et une campagne permanente de dénigrement de la part de ses anciens camarades. Que des fausses accusations et autres complots pour ternir l’image de ce leader qui a des atouts incontestables qui manquent à beaucoup de ses pourfendeurs.
En créant son propre parti politique, Ladan Tchiana vient de passer à une autre étape prouvant à ses détracteurs qu’on peut toujours réussir là où les autres ont échoué. Du moins il vient d’essayer car tous ont grandi en titubant.
En d’autres termes, accepter d’aller jauger son poids politique dans les mêmes conditions et sans détour que ceux qui pensent détenir le monopole de l’électorat est en soi une gageure. Et dans les conditions actuelles de fuite, d’évasion ou désertion à la tête de LUMANA, les garçons courageux comme Tchiana sont susceptibles de faire de coups de massue fatals.
Car en dernière instance, il faut savoir que les peuples ont besoin des leaders qui les font rêver à la différence des mauviettes, flippants et « needy » qui voient des monstres partout.
Tout de même, nous disons à Tchiana une chose est de créer son parti politique comme c’est également une autre de conquérir l’électorat. Seul le temps nous dira le vrai poids de ce jeune commandant. Pour le moment, Landan mérite bien une mention spéciale d’avoir osé…. se jeter à l’eau.
Tiemago Bizo