Invité sur Africable, le journaliste Abdoulaye Barry observait à Mahamane Ousmane que généralement « les anciens chefs d’Etat se retirent et sont astreints au silence pour se mettre au-dessus de la mêlée ». Et le journaliste de s’étonner pourquoi Mahamane Ousmane dérogerait-il à ce principe ?
Mais « Nafarko » en disciple condescendant quand il s’agit de la chose politique rétorqua qu’il continue de faire l’activisme politique tout en étant consulté par la classe politique au pouvoir comme à l’opposition. Fier des observations de ses anciens profs selon lesquels qu’il « pourrait mieux faire », confia-t-il à Barry, Mahamane Ousmane croit dur comme fer qu’il pourrait encore mieux faire pour les nigériens. L’espoir faisant vivre, Nafarko ne sait pas s’arrêter. Il ne sait pas quitter les choses avant que celles-ci ne le quittent.
Mais au regard de la chute libre comme résultat de ses combines, il apparait clairement que Mahamane Ousmane doit savoir s’arrêter. Il doit se dire son rêve de revenir au palais s’amenuise lamentablement. Après avoir été premier magistrat du pays et président de l’Assemblée nationale pendant dix ans, le président Mahamane Ousmane doit se ressaisir et méditer résolument la notification du journaliste d’Africable.
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Quand nous voyons l’ancien président de la République participer aux élémentaires ateliers ou séminaires, il y a lieu de s’apitoyer sur son sort. Le moins qu’on puisse dire le boubou d’ancien chef d’Etat serait-il plus large pour les épaules de Mahamane Ousmane ? Peut-on être ancien président de la République et se permettre certains comportements ?
A la différence de Mahamane Ousmane, le président Tandja a eu des occasions d’être premier ministre ou président de l’Assemblée, mais son sens de la dignité et de l’honneur l’a toujours amené à décliner ces opportunités à d’autres militants de son parti. Il parait que la limite de la vertu chez Narfarko le condamne à céder aux autres que ce qu’il répugnerait à prendre à savoir des menus fretins.
La débâcle du CDS permet de dire aisément que contre attente, Nafarko ne sait simplement pas ce que veut dire « contre mauvaise fortune, bon cœur ». Le profil de Mahamane Ousmane illustre bien cette opinion : « Si tu veux connaître la valeur d’une personne, observe la façon dont elle traite ses inférieurs et non ses égaux. »
Tiémago Bizo