Nos deputes en votant à l’unanimité pour l’envoi de nos forces armées nationales pour mettre boko haram hors d’etat de nuire en synergie avec les forces sous-régionales, on peut dire sans conteste que « les intérêts du Niger ont prévalus », comme dirait l’autre. C’est d’ailleurs sans surprise que les Nigériens attendaient ce vote en ce sens qu’il y a vraiment péril en la demeure.
Quelle faction politique oserait aller au contre courant de l’intérêt supérieur de la nation ? Ainsi donc, la trêve politicienne s’impose d’elle-même. Ou du moins boko haram l’impose aux uns et aux autres. Il faut d’ores et déjà saluer l’élan patriotique observé ça et là à travers les médias sociaux toutes obédiences comprises. Journalistes, acteurs de la société civile, intellectuels avaient appelés à la retenue et au sens de la repartie dans le traitement de l’information en période de guerre.
Et faut-il le souligner, cette guerre est assez spéciale puisque n’étant pas une guerre conventionnelle : le face à face pourrait être rare. Nous sommes confiants sur la capacité de nos FDS qui ont déjà fait montre d’efficacité et de savoir faire face a l’ennemi du moment. Sauf que la stratégie reposera surtout sur les renseignements. Et c’est là justement que la politique du président Issoufou sur la sécurité sera mise à l’épreuve. Les français et américains présents au Niger avec « bases » et drones doivent justifier leur présence au Niger. C’est dire que l’heure est grave: prions pour nos soldats. Prions pour une victoire totale. Prions pour que plus jamais des mentruosites comme boko Haram ne soient plus un cauchemar a nos paisibles populations.
Prions enfin pour une vraie unité nationale. C’est avec cette dernière seulement que le Niger se bâtira. A Niger Inter nous rappelons toujours que « les hommes passent quels qu’ils soient mais le pays reste et demeure et c’est le pays qu’il faut considérer ».
EMS