C’est Mahamane Ousmane et la jeunesse acquise à sa cause qui avaient annonce le printemps arabe nigérien. « L’heure de l’action a sonnée » avait martelé l’ancien président de la République. Et comme pour joindre l’utile a l’agréable, les partisans de Hama Amadou annoncèrent le retour au bercail du fugitif le 18 Janvier. L’ARDR pensant que l’histoire pourrait se répéter de la même manière, avait également annonce un accueil historique au président de Lumana.
En amont, a Zinder, les partisans d’Ousmane avaient profite de l’affaire Charlie Hebdo pour lance le ridicule printemps arabe. Apres Zinder, c’est à Niamey que l’ARDR avait voulu dans son complot semer le chaos. Ce qui est curieux, malgré la perte en vie humaine et la destruction des églises, l’opposition a tenu a organise son meeting sans aucun scrupule. Avec le recul, l’on comprend aisément, l’opposition nigérienne par manque d’inspiration et surtout d’originalité dans sa lutte politique a voulu exécuter un plan macabre.
Il fallait provoquer le régime a travers des actions violentes a travers le pays pour montrer les morts au monde entier pour discréditer le régime de Issoufou et par ricochet amener l’armée a interrompre de nouveau le processus démocratique. Ce plan a vécu. L’échec est total. Loin de soigner son image, le cours des événements pourrait se retourner contre l’ARDR qui au bilan doit assumer sa responsabilité. Hama n’est pas rentre au Niger le 18 Janvier puisqu’il n’y a pas eu changement de régime.
Tout le monde sait d’ailleurs que celui qui estime avoir sauvé sa vie ne peut revenir au pays que dans la perspective du succès au printemps nigérien. Très malheureusement, la prestation des amis de l’ARDR a été décevante. Le fruit n’a pas été a la hauteur de la promesse de la fleur. Elle a eu surtout le mérite de semer la désolation dans le pays. Ce qui s’est passe à Niamey et a Zinder obéit à la même logique des terroristes de Lumana objet de l’arrestation de Soumana Sanda et consorts, il y a quelques mois. Leur stratégie: attaquer le siège du Pnds, s’en prendre aux biens des personnalités au pouvoir. Et cette fois-ci, attaquer les églises et leur personnel, les bars, les hôtels pour le besoin de cette sournoise cause.
On sait que l’opposition politique se trouve dos au mur. Depuis l’éjection de Hama Amadou du perchoir, elle bat de l’aile ne sachant que faire. Mais est-ce vraiment pour autant une raison pour ces gens qui ont eu a gérer deux mandats successifs de vouloir provoquer un changement anti-démocratique? Nous pensons qu’en politique aussi il faut savoir attendre son tour. Certes n’est pas opposant qui le veut. Les hommes d’en face a Issoufou prouvent a suffisance qu’ils ont maille a assumer leur rôle d’opposants.
Ils ignorent qu’on ne pourrait être un grand leader sans sacrifice. Ils voudraient simplement démissionner de leur mission constitutionnelle en tant qu’opposants. Ils vivent leur situation comme un malheur, un drame comme si quelqu’un est responsable de leur sort. Ce qu’ils appellent le concassage de leurs partis reste et demeure leur seule obsession. Ils se lamentent sans chercher a trouver des solutions idoines a leur mauvais leadership. Toute la recette de l’ARDR se résume a un mémorandum qui n’est d’autre qu’un pamphlet d’insultes et de diffamations a l’endroit du président de la République.
Et après cet échec, l’ARDR doit se rendre à l’évidence être a l’opposition repose sur une certaine éthique. Une sorte de sacerdoce démocratique. La vie est faite de coquilles vides et pleines. Et comme il faut du tout pour faire un monde, il faut savoir bannir la facilite ou le raccourci dans une lutte démocratique. Et on sait, également, dans le plan de l’ARDR, il faudrait empêcher par tous les moyens le procès de l’affaire des bébés importes. Cette mission a été confiée aux avocats politiciens. Mais la aussi l’échec sera certain parce que aucun Etat, aucun juge ne saurait fermer les yeux devant un crime contre l’humanité et contre nos valeurs islamiques pour lesquelles les nigériens attachent beaucoup de prix.
Au bilan, quelle image l’opinion nationale et internationale a t-elle de l’opposition nigérienne aujourd’hui? Peut-on faire une opposition sans une vision claire de l’intérêt général? Le pouvoir pour le pouvoir n’est-il pas le but recherche a travers les actions de désespoir de l’ARDR? Peut-on se considérer républicain lorsqu’on est insensible quand les valeurs républicaines sont aux prises avec les forces obscurantistes? Notre opposition est en panne de réflexion. Nous assistons à une terrible désertion de la raison dans ses rangs. Elle vient d’ourdir un complot sordide contre le régime en place qui s’est solde par un échec lamentable.
Vive la Démocratie
Vive La République
Abdoulaziz Moussa ( Web Contributor)