L’attaque simultanée menée contre 3 postes mixtes de sécurité, occupés par les Forces de défense et de sécurité (FDS), le samedi 19 octobre 2024 aux environs de 13 heures, à quelques 6 km d »Assamaka a fait « 7 personnes tuées dont 6 soldats et un civil », apprend-on. L’on parle aussi d’un soldat porté disparu et 5 blessés, tous des éléments FDS. Assamaka est une localité située à 245 km au nord-ouest d’Arlit dans la région d’Agadez, frontalière avec l’Algérie.
Venus de l’ouest de la localité, à bord de six (06) Toyota pickups, « les assaillants se sont scindés en 3 groupes au niveau de l’endroit appelé »La Dune » où sont positionnées les FDS, avant d’ouvrir le feu », rapporte une source sécuritaire. Après de durs combats, poursuit la même source, « les assaillants ont été repoussés grâce à l’appui en hommes et en armes du 23ème BIA (Bataillon d’Infanterie Armée) et du Commandant de la Légion en mission dans la zone.
Dans leur fuite vers l’ouest en direction du territoire malien, les assaillants ont abandonné un de leurs véhicules et emporté une (01) arme collective de calibre 12-7 mm, deux (02) fusils M-80 et neuf (09) fusils AK-47.
Quelques heures après, l’attaque a été revendiquée par les Forces Armées Libres (FAL), un mouvement rebelle nouvellement créé par Rhissa AG Boula, ancien ministre d’Etat à la présidence et conseiller en sécurité du président déchu Mohamed Bazoum.
Dans un communiqué rendu public par le mouvement, son chef d’état major a mentionné une »attaque coordonnée » des FAL contre les Forces de Défense et de Sécurité du Niger à Assamaka. Dans le même temps, un autre communiqué émanant du Conseil de la Résistance pour le Renouveau Démocratique (CRR-DA), un mouvement qui s’est désolidarisé de Rhissa AG Boula a démenti « la revendication de l’attaque faite par les Forces Armées Libres (FAL) ».
Le ratissage qui a été immédiatement engagé pour retrouver les assaillants et les mettre hors d’état de nuire, a permis l’interpellation de 37 suspects, d’après un rapport préliminaire établi par les FDS. « Le ratissage suit son cours », apprend-on des sources sécuritaires.
Bassirou Baki