Le message à la nation du président de la République du 27 mars dernier, sur la propagation du covid 19, a été bien apprécié tant du point de vue de son opportunité que de sa teneur. Les réactions n’ont pas tardé. Elles proviennent tant de l’intérieur que de l’extérieur, des nigériens que des non nigériens, des journalistes que des analystes.
« Le président Issoufou a tenu un langage de vérité empreint de lucidité, un langage de compassion et d’espoir… Le premier des nigériens était à l’unisson de son peuple « , écrivait Farmo Moumouni, universitaire nigérien établi au Canada, dont on ne saurait taxé de proximité avec le régime en place. C’est l’universitaire qui a donné sa lecture du contenu de ce message; un message qui a annoncé une batterie de mesures sociales et économiques destinées à soulager les nigériens dans cette passe difficile.
Ils étaient nombreux à réagir à l’extérieur pour saluer le symbole que représente cette adresse du président Issoufou. Ils ont surtout mentionné le modèle que constitue le président de la République en prenant des décisions salutaires pour soulager le panier de la ménagère, le revenu de la famille, gracier des prisonniers vulnérables y compris l’un de ses plus grands adversaires politiques … Ils sont surtout nombreux dans la sous région à interpeller leurs chefs d’Etat pour qu’ils s’inspirent de l’exemple du président nigérien.
De nombreux internautes burkinabè, impressionnés par les réflexes d’anticipation du président nigérien, ont interpellé leurs autorités à en faire autant. « Mahamadou Issoufou montre la voie aux chefs d’Etat africains avec des mesures en faveur de son peuple « , écrivait un journaliste ivoirien.
« Surseoir au paiement des factures d’eau et d’électricité » comme d’autres pays moins nantis (Niger) l’ont fait, disait le responsable du site sénégalais impact.sn, en parlant de son pays, le Sénégal.
Ces réactions confortent à la fois l’image du Niger et de son président. Les nigériens doivent être fiers de ces appréciations positives. Ils doivent les relayer car une fois de plus, nous sommes cités en exemple. Le bon exemple.
Tiemogo Bizo