Le Président de la République Issoufou Mahamadou a lancé les travaux de construction du barrage de Kandadji dans la région de Tillabéry ce Mardi 26 Mars 2019. Sur le chemin menant au site du barrage, le Chef de l’Etat a pris de nombreux bains de foules. Il a, pour ainsi dire, reçu un accueil chaleureux de la part des populations des localités riveraines de la route menant à Kandadji. Ces populations étaient venues lui témoigner toute leur satisfaction et leur reconnaissance pour les efforts qu’il n’a jamais cessé de déployer afin que la construction du barrage tant attendu par des générations et des générations de nigériens soit une réalité.
Arrivé sur place à Kandadji, Issoufou Mahamadou a été ovationné par une foule nombreuse avant d’être salué par d’éminentes personnalités et une multitude d’autres invités de marque. Avant qu’il ne procède au lancement des travaux de construction du barrage, des allocutions ont été prononcées par Al Moustapha Soumaïla, Représentant des ressortissants de Tillabéry, Tidjani Katchala, Gouverneur de la région de Tillabéry, Laure Akin-Olgbade, Directrice Générale de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest et Représentante des Partenaires Techniques et Financiers et Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République.
Tous ont salué la persévérance et le leadership du Président Issoufou qui ont permis l’atteinte de ce jour qui fera date dans les annales de l’Histoire du Niger et qui fera concrètement jaillir de l’eau le très mythique Barrage de Kandadji. Il faut préciser que de nombreux partenaires accompagnent notre pays dans le cadre de ce projet de construction de ce gigantesque ouvrage.
Un ouvrage qui, une fois réalisé, aura une capacité de 130 MW. Avec un coût global de 740 Milliards de F CFA, le Barrage de Kandadji est un ouvrage mixte terre/béton conçu pour créer une retenue d’eau d’un volume utile d’environ 1,5 Milliards de m3. 58 mois suffiront comme délai d’exécution des travaux. Le site du barrage de Kandadji est à 180 km de Niamey et 60 km de la frontière malienne.
Abdoul Aziz Moussa