La visite officielle effectuée le 4 juin dernier à Paris par le président de la République Issoufou Mahamadou sur invitation du président Emmanuel Macron, s’est achevée sur une note de satisfaction générale. La moisson obtenue par le Niger auprès de l’Agence française de développement (AFD), aux termes de cette visite officielle du Chef de l’Etat à Paris, est assez considérable : plusieurs conventions de financement de projets de développement d’un coût global de « 47,5 millions d’euros, soit un montant de 31,1 milliards FCFA » ont été signés entre l’Etat du Niger, représenté par le Ministre des finances, M. Massoudou Hassoumi et l’AFD, représentée par son directeur général adjoint, M. Philippe Bauduin.
Selon les autorités françaises, toutes ces conventions signées « s’inscrivent dans le cadre des contributions annoncées par la France lors de la Conférence de la Renaissance, organisée à Paris en décembre 2017 ». Cette conférence, faudrait-il rappeler, a porté sur « le financement du Plan de développement économique et social (PDES) 2017-2021 ». A noter que d’autres conventions, pas de moindres, ont été signées dans plusieurs autres domaines de la vie sociopolitique et économique entre l’Etat du Niger et la France.
L’on apprend que ces différents financements sont prévus pour être utilisés dans des actions de développement, touchant des secteurs, tels que l’énergie, le développement humain, la sécurité alimentaire, la bonne gouvernance politique et administrative, etc. D’autres conventions qui intéressent des domaines spécifiques, tels que la justice (Signature de deux accords de coopération judiciaire portant sur l’extradition et l’entraide judiciaire), ont également été signées entre le Niger et la France.
De façon générale, la visite officielle du travail effectuée le 4 juin dernier à Paris par le président de la République Issoufou Mahamadou a été d’un grand succès, en dépit de toute la campagne médiatique menée par certains nigériens et leurs semblables tapis en Europe, pour discréditer cette visite et entacher l’image du Niger.
Sous un fallacieux prétexte de jouissance des droits et libertés publiques et individuelles, certains nigériens, soutenus par des organisations dites de défense des droits humains qui ne connaissent rien des réalités du Niger, se sont lancés dans une campagne d’intoxication sur les autorités nigériennes, principalement le Chef de l’Etat qu’ils accusent d’avoir jeter en prison, des acteurs de la société civile, pour avoir juste exprimer leur opinion. Mais mal leur a pris. Toute leur campagne de sape n’a produit aucun effet sur le déroulé de cette visite, ni aucun impact sur les différentes conventions signées entre le Niger et ses partenaires.
Oumar Issoufa