Mahamane Ousmane, candidat malheureux au second tour de la présidentielle du 21 février 2021 et le reliquat de chefs de partis politiques qui forment désormais la coalition de l’opposition nigérienne ont rendu public, le samedi 8 janvier 2022, une déclaration de presse sur la situation sociopolitique nationale.
Une sortie médiatique que l’on peut qualifier de « déclaration de survie » pour ces chefs de partis qui n’ont pas encore fini de digérer la débâcle de leur candidat à la dernière élection présidentielle de février 2021. Si ce n’est qu’entreprendre des actions subversives, juste pour « polluer » l’atmosphère politique nationale, devenu leur sport favori, les leaders de cette opposition n’ont plus rien à proposer aux nigériens.
Presque 11 mois après que le Niger ait refermé la page des élections, la coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés reste encore au même stade, suspendue à un processus électoral bouclé au plan national. De ce processus, il ne reste que l’élection des 6 députés de la 9ème région, à savoir la diaspora.
Pendant que Ousmane et les siens continuent à revendiquer une victoire « imaginaire », attendant un miracle de la Cour de justice de la CEDEAO, les nouvelles autorités du pays, avec à leur tête, le président de la République, Mohamed Bazoum, s’activent-elles à relever les énormes défis auxquels le pays fait face.
Au lieu que l’opposition se fasse amende honorable et revenir dans l’esprit de la République pour jouer sa partition dans les actions de développement du Niger, surtout qu’à chacune de ses sorties, elle dit parler au nom du peuple nigérien, cette dernière ne fait qu’évoluer dans le dilatoire, laissant derrière elle, tout ce qui devait être utile pour le Niger.
Cet entêtement de l’opposition, ou disons son obsession à vouloir saper les fondements de la République et à créer la confusion au sein des populations, lui a valu aujourd’hui une perte de confiance auprès de plusieurs de ses grands militants et sympathisants. Pour preuve, combien étaient-ils les militants de l’opposition à prendre part à cette déclaration ? La Maison de la culture Djado Sékou qui a servi de cadre à cette déclaration n’est-elle pas à moitié vide ?
C’est la preuve que Mahamane Ousmane et son groupement de chefs de partis sont en perte de vitesse et tendent inexorablement vers la faillite politique. Conscients de cet état de fait, il fallait donc pour ce reliquat de contestataires de trouver les moyens de survivre politiquement, d’où cette déclaration inopportune du samedi 8 janvier dernier.
Oumar Issoufa
Niger Inter Hebdo N°50