Plus de 80 000 candidats à l’obtention du premier diplôme universitaire ont débuté les épreuves écrites ce mercredi 4 août 2021 sur l’ensemble du territoire national. Cette année, ils sont au total 82 134 candidats répartis dans 197 centres à se lancer à la conquête du baccalauréat.
A Niamey, le coup d’envoi des épreuves écrites du baccalauréat, initialement prévues pour démarrer le 29 juillet mais reportées d’une semaine, a été donné par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mamoudou Djibo, Phd, au Collège d’enseignement général (CES) du quartier Gawèye dans le cinquième arrondissement communal. Ils sont 26 109 candidats au niveau de la capitale dont 11547 filles et 14562 garçons. Ils composeront dans les différentes séries et spécialités du baccalauréat secondaire, du baccalauréat technique et du baccalauréat professionnel.
Dans son discours de lancement de la session 2021 du baccalauréat, le ministre de l’Enseignement supérieur, accompagné du vice-président de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), Monsieur Salissou Oubandoma et du Directeur de l’Office du Baccalauréat du Niger (OBN), Pr Mounkaila Abdo Laouali Serki, a invité les élèves « à compter sur leurs propres efforts et de ne pas croire aux vendeurs d’illusions ».
Le Niger souhaite en effet avoir un examen propre. D’où d’ailleurs l’implication de la HALCIA pour traquer les fraudeurs. « Nous avons des éléments partout au Niger, même parmi les candidats dans les salles, donc il faut faire très attention », a dit Salissou Oubandoma, vice-président de la HALCIA.
A noter que cette année, le baccalauréat se déroule sous fond de réformes. Outre l’implication de la HALCIA dans l’organisation du baccalauréat, on retiendra également l’inscription en ligne des candidats et le paiement des frais d’inscription entre autres, également en ligne.
Almoustapha Aboubacar