Le Niger sortira la tête haute de la pandémie du Covid-19 avec « un taux de croissance de 8, 1% en 2021 », indique un récent rapport sur les perspectives économiques du Fonds Monétaire International (FMI).
En effet, l’institution estime que si cette pandémie se termine en 2020 et que l’année suivante serait celle de l’après Covid-19, « 5 pays de l’Afrique subsaharienne que sont la Côte d’Ivoire, le Niger, la République des Seychelles, la Guinée Conakry et le Botswana feront de la résistance et connaitront une bonne croissance économique ».
Selon les prévisions du FMI, « la Côte d’Ivoire sera le premier pays africain à sortir du lot avec un taux de croissance de 8,7%, suivi du Niger 8,1%, des Seychelles 8,0%, de la Guinée Conakry 7,6% et le Botswana 6,8% ».
L’avantage pour ces 5 pays de se voir moins touchés par la récession économique due au Covid-19 s’explique selon FMI par le fait que leurs « PIB sont essentiellement tirés par le secteur primaire, notamment l’Agriculture ».
Toutefois, prévient le FMI, « même si ces 5 pays vont connaitre la croissance en 2021, les effets de la récession économique due au Covid-19 se feront sentir dans plusieurs autres secteurs de l’économie, tels que le tourisme, l’hôtellerie, le commerce et le transport.
Contrairement donc à certaines prévisions qui traient de l’après Covid-19, l’économie nigérienne ne sera pas trop affectée par cette pandémie. Une situation qui s’expliquerait par des gros investissements consentis par l’Etat dans les infrastructures, les industries extractives ainsi que par les reformes structurelles visant à développer le secteur privé et à renforcer la résilience de l’agriculture.
Oumar Issoufa