Les opérations d’enrôlement biométrique pour les élections générales de 2020/2021, suspendues dans plusieurs communes des régions de Tillabéry et Tahoua pour des raisons sécuritaires, ont « repris depuis le 6 mai dernier dans lesdites régions », a annoncé la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans un communiqué.
En son temps, la suspension de ces opérations d’enrôlement a soulevé un grand tollé dans le rang de l’opposition politique qui voit en cette décision de la CENI, « une manœuvre » du régime à vouloir repousser les dates des prochaines échéances électorales.
Certains oiseaux de mauvais augure tapis dans le rang de l’opposition et leurs sbires vont jusqu’à prêter une malveillante intention aux autorités en place qu’ils accusent de vouloir ne pas organiser du tout, les élections présidentielles de 2021.
Des accusations infondées qui renseignent parfaitement sur la crainte des partis politiques de l’opposition et de leurs leaders d’affronter les différents scrutins aux dates prévues.
En réalité, par ces accusations tendant à vouloir faire croire à l’opinion que le président de la République et le gouvernement seraient dans une logique de ne pas organiser les élections générales de 2020 et 2021, brandissant comme argument « la suspension des opérations d’enrôlement biométrique dans les régions de Tillaberi et Tahoua », l’opposition politique cherche tout simplement à vouloir ternir l’image des autorités nationales auprès de la communauté internationale, parce que consciente qu’elle n’est pas véritablement prête à aller aux urnes dans les mois à venir.
C’est ce qui explique toute la campagne d’intoxication contre le régime d’Issoufou Mahamadou, orchestrée par l’opposition après la décision du 14 janvier 2020 par laquelle la CENI a suspendu toutes les opérations d’enrôlement biométrique pour « cause d’insécurité » dans les communes de Makalondi, Torodi, Inatès, Diagourou, Tondikiwindi, Banibangou, Gourouol et Abala ( région de Tillaberi) et la commune de Tillia dans la région de Tahoua.
La situation sécuritaire dans ces régions s’étant nettement améliorée, la CENI a décidé, en parfaite collaboration avec les autorités administratives de ces localités, de reprendre les opérations d’enrôlement biométrique des électeurs, coupant ainsi l’herbe sous le pied d’une opposition politique en débandade.
Oumar Issoufa