Du 12 au 13 octobre 2019, un atelier de formation des journalistes sur les techniques de vérification des faits ou ‘’fact checking’’ a été organisé par la Maison de la Presse en partenariat avec la Cellule d’Appui au MCA-Niger. C’est la Salle de Conférence de la dite Maison de la Presse qui a servi de cadre audit atelier. Une vingtaine de journalistes ont été concernés par la rencontre présidée par Ibrahim Harouna Illan Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse. Il faut noter que la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Représentant de la Cellule d’Appui au MCA-Niger, du Président de l’Onimed, du SG de la Maison de la Presse et de plusieurs invités.
Ibrahim Harouna Illa a, dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, salué les journalistes qui ont répondu présent à l’atelier et remercié la Cellule d’Apui au MCA-Niger qui a appuyé financièrement la Maison de la Presse pour organiser la présente formation des journalistes sur les techniques de vérification des faits ou ‘’Fact Checking’’.
Le PCA de la Maison de la Presse a, ensuite, expliqué le contexte dans lequel se tient cette formation et précisé le sens du ‘’fact checking’’. D’apprès lui, « la propagation des fakes news a entrainé l’apparition du fact checking. Dans certains pays, Cette pratique est devenue incontournable après chaque débat public et discours politique afin de confirmer les dires d’un tel ou un tel personnage. On retrouve un grand nombre de journaux qui disposent de structures particulières destinées aux tâches de fact-checking. Avec l’émergence de l’utilisation du web au quotidien, des plateformes dédiées aux fact checking ont été spécialement créées ».
Ibrahim Harouna Illa a, en outre, ajouté que « la vérification des faits est une technique consistant d’une part à vérifier en temps instantané la véracité des faits et l’exactitude des chiffres présentés dans les médias par des personnalités politiques et des experts, d’autre part à évaluer le niveau d’objectivité des médias eux-mêmes dans leur traitement de l’information. Cette notion de fact checking apparue aux États-Unis depuis les années 1990 reste méconnue pour un bon nombre de journalistes au Niger ».
Ce qui revient à souligner que le présent atelier est venu à point nommé parce qu’il va permettre aux journalistes nigériens de se familiariser avec cette nouvelle technique de vérification des faits pour mieux accomplir leur métier et mieux traiter l’information.
Il faut enfin ajouter que plusieurs communications ont été présentées au cours de l’atelier. Des communications qui ont été assurées par des formateurs qui ne sont autres que des journalistes professionnels d’une très grande expérience.
C’est donc avec raison que le PCA de la Maison de la Presse ait demandé aux participants d’être « assidus et attentifs, au cours de ces jours de formation » car d’après lui, ils en tireront à n’en point douter, des connaissances extrêmement utiles à vos carrières.
Bassirou Baki Edir