Editorial : Le temps des résolutions

L’année 2018 est derrière nous. C’est le temps de grandes résolutions pour le pays, les corporations, les familles, etc. Quelles mauvaises attitudes à se départir ? Quelles bonnes pratiques à consolider ? Quels sont les bons plans ou projets à adopter pour l’année 2019 ?

La fin d’année est justement un moment important. C’est l’heure du bilan. Chacun va de sa résolution pour réaliser le changement escompté dans sa vie ou son travail. C’est cela le réflexe des leaders. Faire des efforts sans cesse répétés pour atteindre le ‘’sommet de la montagne’’ car le leadership c’est le sacrifice. Se sacrifier pour les autres.  Rendre les gens heureux. Servir. Apporter la joie aux autres. Faire avancer les bonnes causes. Ce sont là des dimensions du leadership enseignées par des grands maîtres en développement personnel. Et c’est connu : on retient des grands leaders du monde ces valeurs de renoncement, de sacrifice au profit des autres. Des prophètes aux hommes politiques, l’histoire retient qu’un homme politique est suivi, vénéré lorsqu’il incarne certaines valeurs. L’on sait également dans ce sens que : « La confiance se gagne quand les promesses se tiennent ».

Il est des vertus, en effet, qui ne se font respecter que par la force de l’impression de l’exemple. Donner de bonnes leçons sans prêcher d’exemple, sans tenir promesse c’est le moyen le plus sûr pour décevoir, se faire rejeter par les individus comme par le peuple.

Au sommet de l’Etat, le président actuel, a toujours prôné de transformer la réalité au lieu de s’agenouiller face aux défis. Loin de la politique politicienne, l’on se rend compte à l’évidence que le passage du président Issoufou est en train de transformer le Niger. Il serait fastidieux à ceux qui voudraient nier ses efforts herculéens aux commandes du Niger. A huit (8) ans d’exercice du pouvoir, le programme de Renaissance du chef de l’Etat a transformé structurellement le Niger. Nul doute que son successeur, quel qu’il soit, aura du pain sur la planche.

Au lancement de son programme de Renaissance Acte 2, au Palais des Congrès, dans un exposé magistral, le président Issoufou a prouvé sa maîtrise des problèmes du Niger et il sait méthodiquement comment sortir le Niger de l’ornière. Il sait où il va et c’est pourquoi de manière apodictique il propose un programme chiffré et indique précisément comment il entend le financer. Et lorsqu’il dit devant ses partisans et alliés : « Le bon politique c’est celui qui sait gagner la guerre avant de la déclarer », cela traduit véritablement un leadership visionnaire.

Cet homme d’Etat qui a eu toujours une approche programme des solutions aux problèmes du Niger, s’est illustré aux commandes du Niger comme un ingénieur sur un chantier. Et comme l’a fait observer le président Issoufou lui-même à l’occasion de son message de vœux du nouvel an, le pays est aujourd’hui en plein chantier.

Le philosophe togolais, Pr Yaovi Akakpo disait : « Etre leader c’est être celui qui indique la direction, être capable, comme un prophète, de dire la direction de l’histoire, être capable de lire les signes des temps.» En suivant la présentation du programme de Renaissance Acte 2 par son auteur en 2015, j’avais réalisé depuis que le candidat Issoufou dépassait de loin le stade du tâtonnement pour faire du Niger un pays émergent. Ce qui donne toute sa pertinence au trait d’esprit de Bénédicte Herson: ”  Quand les qualités d’un grand leader sont au rendez-vous, impossible de rester indifférent !”

EMS