Donald Trump a déclenché jeudi des frappes contre la Syrie en riposte à une attaque chimique présumée mardi imputée au « dictateur Bachar al-Assad ». La frappe aurait détruit une base « associée au programme » d’armes chimiques de Damas. Au moins 9 personnes auraient été tuées. En urgence, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit ce vendredi.
18h33 : Pour rappel, les 15 pays membres du Conseil de sécurité, instance exécutive de l’ONU, se sont déjà réunis jeudi soir à propos de l’attaque chimique, mais ne sont pas parvenus à s’entendre pour la condamner et lancer une enquête.
18h17 : Cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité se tient à la demande de la Bolivie, qui a estimé que le lancement d’une soixantaine de missiles américains contre une base aérienne en Syrie constituait une violation des lois internationales.
17h50 : La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU a commencé. Les quinze pays membres vont discuter de ces frappes lancées par les États-Unis contre la Syrie, après une possible attaque chimique perpétrée par les soldats de Bachar al-Assad.
17h33 : S’il salue les frappes américaines – un « développement positif » – le président turc Recep Tayyip Erdogan appelle à d’autres « mesures sérieuses ». « Nous jugeons qu’il s’agit d’une mesure positive et concrète prise contre les crimes de guerre du régime Assad. Est-ce suffisant ? Je ne le pense pas. Il est temps de prendre des mesures sérieuses pour la protection du peuple syrien innocent ».
17h09 : Selon Jean-Marc Ayrault, ces frappes sont un « signal » pour Moscou et Téhéran. « Il faut maintenant que les Russes et les Iraniens comprennent que soutenir comme ils le font à bout de bras jusqu’à l’ignominie le régime de Bachar al-Assad, ça ne tient pas, ça n’a pas de sens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
16h52 : Antonio Gutterres ajoute : « Il n’y a pas d’autre voie pour mettre fin à ce conflit que celle d’une solution politique ».
16h46 : Le secrétaire-général de l’ONU, Antonio Guterres a appelé les protagonistes à la « retenue ». Il a aussi souligné que « les lois internationales avaient été ignorées dans un conflit syrien ».
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