C’est par le Département d’Abalak que le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a achevé, hier, sa tournée de la Région de Tahoua. Comme aux étapes précédentes, à Abalak aussi d’immenses foules se sont déployées le long du parcours présidentiel pour témoigner au Président de la République Issoufou Mahamadou leur attachement et leur confiance en sa personne. Car partout où il est passé, on voit sur les pancartes et on entend scander le slogan »kayi mun gani mun godé », autrement dit, »Tu as fait, nous avons vu, et nous avons positivement apprécié ».

En prenant la parole au gigantesque meeting tenu dans la ville d’Abalak, le Président Issoufou Mahamadou a exprimé toute sa gratitude aux populations de l’Azawak qui se sont remises aux tâches de développement. Car avant son intervention, le maire et le préfet d’Abalak, qui avaient pris la parole, lui avaient brossé une situation reluisante de la gouvernance sociale et économique, résultats d’importants investissements consentis dans le département tout au long du quinquennat. Les chiffres présentés par les deux autorités administratives sont éloquents dans tous les secteurs, mais aussi fastidieux à énumérer.

En prenant la parole, le Chef de l’Etat a reconnu que des résultats tangibles ont été obtenus tous azimuts, mais comme aux étapes précédentes, il a exhorté les populations de l’Azawak, comme d’ailleurs tous les Nigériens, à ne pas se coucher sur leurs lauriers, mais de retrousser encore les manches car le chemin du développement de notre pays est pavé d’obstacles qu’il faut vaincre par la conjugaison des efforts et des intelligences de tous. »Quand le couscoussier est plein, il faut beaucoup d’huile pour l’assaisonner! », a-t-il lancé en langue nationale.
Le Président de la République a aussi expliqué à son auditoire qu’outre l’effort dont il faut redoubler dans le travail, il s’agit, par le comportement de tous, de sauvegarder le cadre d’exercice de la démocratie et de l’Etat de droit pour que chaque Nigérien, où qu’il se trouve, et quelle que soit sa condition ou son statut social, puisse vivre avec les mêmes égalités de chances et puisse jouir du moindre franc investi par l’Etat. Après avoir écouté quelques doléances locales exprimées par le maire et le préfet, le Président de la République a indiqué que les efforts d’investissements dans les zones sub-arides et nomades comme l’Azawak doivent prendre en compte certaines spécificités comme la survie du cheptel qui demeure la première richesse de ces zones pastorales, surtout à l’issue des années pauvres en pâturage. L’accent, a-t-il dit, doit être mis sur les efforts de créations d’emplois pour occuper la jeunesse des zones pastorales. Les efforts d’éducation en zones nomades doivent également prendre en compte des paramètres comme la création d’assez de cantines scolaires pour assurer le maintien durable des enfants nomades dans le système scolaire.

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