Après Mayahi, vendredi dernier, le Président de la République, SE M. Issoufou Mahamadou était, le lendemain samedi, l’hôte des populations des départements d’Aguié, de Gazaoua et de Tessaoua. Sur tout le parcours, les populations se sont massivement mobilisées pour réserver un accueil des plus chaleureux au Chef de l’Etat.
Spontanément aux abords des routes, tout comme lors des meetings qui affichaient pleins, le Chef de l’Etat a partagé d’intenses moments empreints de chaleur humaine et de communion avec ses compatriotes de la Région de Maradi. Aux étapes d’Aguié, de Gazaoua et de Tessaoua, le Chef de l’Etat a fait une entrée triomphale accueilli au milieu d’immenses foules de personnes visiblement très enthousiastes.
Chants, danses, slogans sur des banderoles largement déployées, tout concourrait à rendre un hommage mérité à cet homme que les Nigériens ont démocratiquement porté à la tête du Niger, il y a cinq ans de cela, et qui a jugé utile de venir, aujourd’hui, vers les populations de la région de Maradi pour faire les comptes. En effet, à toutes ces étapes, le Président de la République a tenu personnellement à rappeler aux populations locales et à tous les Nigériens les grandes lignes du bilan de cinq années d’actions et de mise en œuvre du programme de Renaissance sur la base duquel les Nigériens lui ont accordé leur confiance.
Mais partout, avant même qu’il ne prenne la parole pour parler des efforts que lui et son Gouvernement ont déployés, ce sont ceux qui l’ont accueilli qui s’empressent de le couvrir de gratitude et de remerciements sur les innombrables investissements qu’il a consentis en faveur de leur entité. Aussi bien pour l’Education, la Santé, l’Agriculture, les Infrastructures routières, l’hydraulique ainsi que pour tous les secteurs et sous-secteurs vitaux pour un pays, les résultats dressés par les autorités administratives et techniques sont assez éloquents pour nous édifier sur la portée des promesses tenues.
S’exprimant avec le sens de la mesure qu’on lui connait, le Président Issoufou
Mahamadou évoque certes de bons résultats, tout en nuançant sur certains indicateurs atteints, en estimant que »gagner quelques batailles ne veut pas dire qu’on a gagné la guerre ». En un mot, le Chef de l’Etat, dans toutes ses interventions faites en langues nationales, partage la joie des résultats avec les populations, mais estime qu’il y a encore beaucoup d’efforts à consentir pour mieux satisfaire aux besoins de développement du pays.
Mieux, le Chef de l’Etat, à chacune des étapes, a tenu à attirer l’attention des populations sur la question sécuritaire nationale relativement à l’utilisation, par certains esprits malveillants, de la religion comme prétexte pour mener des actes terroristes. « Nous vivons une mauvaise époque, a dit le Chef de l’Etat, où au nom de l’Islam, notre religion de paix, de miséricorde et de tolérance, on pose les actes les plus ignobles et les plus barbares pour la conscience humaine, comme égorger ses propres parents ou se faire exploser dans des mosquées en faisant le maximum de victimes innocentes. Il faut que nous en préservions notre Société de ce fléau a dit le Chef de l’Etat aux populations», a, à chaque fois expliqué le Président Issoufou. A ce titre, le Chef de l’Etat a exhorté les populations à apporter leur inestimable contribution en soutenant le Gouvernement et nos vaillantes Forces de défense et de sécurité à combattre sans merci et endiguer ces différentes menaces.
A l’étape de Mayahi comme à Aguié, Gazaoua et Tessaoua, les Chefs traditionnels des différentes entités ont tenu à témoigner leur gratitude au Chef de l’Etat par le traditionnel cadeau de cheval harnaché, symbole de grande reconnaissance et de haute estime.
A l’étape de Mayahi comme à Aguié, Gazaoua et Tessaoua, les Chefs traditionnels des différentes entités ont tenu à témoigner leur gratitude au Chef de l’Etat par le traditionnel cadeau de cheval harnaché, symbole de grande reconnaissance et de haute estime.
Le Chef de l’Etat a aussi eu à enregistrer des doléances spécifiques à chaque département qui vont de la question d’hydraulique urbaine, d’aménagement de routes ou de réhabilitation de certaines grandes infrastructures sociales. Le Président de la République a poursuivi son périple dans la Région de Maradi par l’étape, hier dimanche, du département de Dakoro.
lesahel.org