Journée d’information sur l’ARCEP : Une séance d’échanges avec l’ensemble des parties prenantes

 

Dans le cadre de ses activités de régulation, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (l’ARCEP), a organisé ce jeudi 14 octobre 2021, dans son enceinte à Niamey, une journée d’information sur la régulation des communications électroniques et de la poste. Une rencontre d’échanges entre acteurs et parties prenantes dans le domaine des Tics.

Cet atelier a vu la participation de plusieurs personnalités parmi lesquelles, le conseiller du ministre en charge de la poste et des nouvelles technologies de la communication, les membres du Conseil National des Communications Électroniques et de la Poste (CNRCEP), le Président national de la jeunesse ainsi que les Présidents des associations de défense des droits des consommateurs.

Cette journée d’information qu’organise l’ARCEP, s’inscrit dans le cadre de ses fonctions et de ses missions régulatrices, à lui assignées par l’État du Niger, en matière des postes et télécommunications conformément aux dispositions légales y afférentes. L’article 2, alinéa 4 de la loi 2018-47 du 12 juillet 2018 portant création, organisation et fonctionnement de l’ARCEP et qui stipule que  ‹‹ … l’ARCEP est particulièrement chargée de mettre en œuvre les mécanismes de consultation des utilisateurs et des opérateurs tels que prévus par les lois et règlements en vigueur …››.

L’ARCEP a pour mission de veiller et de défendre à la fois, les intérêts de l’État, ceux des opérateurs de téléphonie et en même temps des consommateurs. D’où le rôle de régulation que cette instance de régulation, joue au profit de toutes les parties prenantes dans le domaine des Tics.

Dans l’allocution qu’il a prononcée pour la circonstance, Monsieur Lawan Kader Guirguidi, conseiller du CNRCEP et Président par intérim, a déclaré que la régulation s’avère le ‹‹ principal créneau de développement d’infrastructures et de marchés concurrentiels dans le domaine des Tics et de la poste ››. C’est pourquoi la mise en place par l’État, d’une autorité de régulation, traduit la volonté de celui-ci afin d’y améliorer ‹‹ la qualité des prestations des opérateurs, à des coûts accessibles à tous ››, fait-il savoir.

L’ARCEP constitue de ce fait, une interface entre l’État, les consommateurs et les opérateurs, en veillant à une meilleure contribution des secteurs régulés, à la croissance économique du pays.

Ainsi de par ses prérogatives de contrôle des normes de qualité des prestations, l’ARCEP veille également à l’application des textes législatifs et réglementaires régissant les secteurs des postes et télécommunications électroniques.

Quatre communications ont été animées par les techniciens de l’ARCEP, sur différentes thématiques relatives aux attributions de l’organe régulateur que constitue l’ARCEP.

La première communication a porté sur le cadre réglementaire de l’institution, la cybersécurité, les procédures de contrôle de la qualité de services et enfin les investissements réalisés à ce jour. Des thématiques sommes toutes pertinentes et qui ont suscité avec les Présidents des associations de consommateurs présents et l’assistance, des débats enrichissants, par rapport aux différentes inquiétudes et plaintes des citoyens consommateurs, sur la qualité des prestations des opérateurs de téléphonie au Niger.

Des discussions, il en ressort qu’en la matière, que l’État du Niger a consenti d’énormes efforts sur les plans réglementaire et fiscal, en vue de susciter l’engouement des investisseurs dans le secteur.

L’ARCEP, pour sa part, s’est engagé depuis 2018, dans l’acquisition de nouveaux matériels de contrôle et de régulation en matière des communications électroniques et de la poste. Entre autres matériels déjà acquis, un véhicule du contrôle de la qualité de services, des opérateurs de la téléphonie mobile, deux stations mobiles de contrôle avec un analyseur de spectre. D’ores et déjà, les responsables de l’instance régulatrice annonce que d’autres acquisitions sont en cours, pour répondre efficacement aux nombreuses préoccupations des consommateurs sur la qualité des prestations.

Par ailleurs, les responsables de l’autorité de régulation, ont exprimé leur engagement quant à ce qui concerne la mise en place d’un cadre de concertation entre parties prenantes, c’est-à-dire l’État, les opérateurs de téléphonie et les consommateurs, dans l’optique d’œuvrer pour l’amélioration de la qualité des services, pour le bien-être des citoyens consommateurs.

Il est aussi important de souligner que l’ARCEP est   constituée d’un organe délibérant qu’est le Conseil National de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (CNRCEP) et un organe exécutif qui est la direction générale. Chacun en ce qui le concerne, fait de la régulation son crédo, un service public au profit des consommateurs.

Koami Agbetiafa